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Le classement Doing Business 2009 place le Maroc à la 128ème place sur 181 pays alors qu’il occupait la 129ème. Malgré ce classement, le Maroc a réalisé des réformes importantes qui ont contribué à améliorer son score dans trois indicateurs : information sur le crédit (accès des emprunteurs aux renseignements utilisés par les banques pour établir leur degré de risque), paiements des impôts (réduction de l’IS de 35 a 30%) et commerce transfrontalier (simplification des documents obligatoires à l’import et à l’export).
Le rapport Doing Business 2009 montre qu’en comparaison avec les autres pays de la région, le Maroc obtient de bons résultats concernant les procédures administratives, mais enregistre un score relativement faible dans les indicateurs mesurant l’adéquation du cadre légal aux besoins du développement économique. Ainsi, le pays est relativement bien placé dans les indicateurs qui concernent la création d’entreprise, l’obtention des autorisations administratives et l’import-export.
Le Maroc reste, cependant, mal classé dans les indicateurs en relation avec le Code du travail, la protection des actionnaires minoritaires dans le droit des sociétés commerciales, le droit des sûretés ou le fonctionnement des tribunaux de commerce et le code de procédure civile.
Il dispose ainsi d’une marge importante pour améliorer la réglementation des affaires et consolider le dynamisme que connaît actuellement son économie. Des progrès indéniables ont été enregistrés dans plusieurs aspects essentiels à l’investissement, et qui ne sont pas pris en compte par les indicateurs Doing Business 2009. Plusieurs réformes engagées récemment seront reflétées dans les prochaines éditions de Doing Business. Il s’agit notamment de la création d’un Crédit-bureau visant à améliorer l’information sur les emprunteurs, la nouvelle loi sur les sociétés anonymes qui devrait se concrétiser avec l’adoption des décrets et des circulaires, la modernisation des Centres régionaux d’investissement et la déclinaison régionale des indicateurs Doing Business.
Le gouvernement a également adopté une démarche plus globale de réforme à travers notamment le Pilier “Environnement des affaires” de la nouvelle stratégie Émergence. Ces initiatives permettront de créer de meilleures conditions pour le développement des entreprises et renforcera le dynamisme et le programme des réformes économiques.
Pour interpréter les données statistiques du rapport, il convient de tenir compte des limites de la méthodologie de Doing Business. Doing Business classe les pays en fonction de dix indicateurs de la réglementation des affaires. Ceux-ci relèvent les délais et les coûts d’application de la réglementation nationale relative à la création, l’exploitation et la fermeture d’une entreprise, au commerce transfrontalier et à la fiscalité des entreprises. Les classements ne considèrent pas la politique macroéconomique, la qualité de l’infrastructure, la volatilité des taux de change, les perceptions des investisseurs, ni les taux de criminalité.