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Cette étude qui englobe la première série de données internationales sur l’accès à l’énergie, les énergies renouvelables et le rendement énergétique, précise que «le Maroc fait partie d’un autre groupe composé d’une vingtaine de pays en mutation ayant réalisé les plus grands progrès annuels en matière d’électrification lors de la période 1990-2010».
Rappelons qu’en 1990, le taux d’électrification du milieu rural au Maroc ne dépassait guère 14% alors qu’il atteignait des pourcentages importants chez nos voisins, tels que la Tunisie (70%), l’Algérie (80%) et l’Egypte où il avoisinait 84%.
Ayant pris conscience de cette situation déplorable, les autorités marocaines ont lancé le Programme d’électrification rurale global (PERG) en 1995, dans le but de généraliser l’électrification à l’ensemble du Royaume avant 2010. Un programme qui a eu du mal à démarrer jusqu’à l’arrivée du gouvernement de l’Alternance, qui a donné une véritable impulsion à ce programme.
En effet, depuis son démarrage, l’ONE a mobilisé près de 9 milliards de dirhams pour le PERG dans l’objectif d’électrifier 9.800 villages ruraux. La réalisation de ces villages a nécessité en termes d’infrastructure 13.077 km de lignes Moyenne tension, 32.816 km de lignes Basse tension et 6.346 postes de transformation pour une puissance de 536 MVA.
Au terme de cette première tranche du PERG, le taux d’électrification rurale au niveau national a atteint 50% à fin 2001, puis 55% à fin 2002.
Des réalisations qui ont été en dessous des aspirations du gouvernement de l’Alternance qui a procédé, en 2002, à une accélération du rythme du PERG pour généraliser l’accès à l’électricité dans le monde rural à l’horizon 2007 au lieu de 2010 initialement prévu, mobilisant ainsi les fonds et les moyens nécessaires pour la réalisation de cet objectif.
«L’année 2002 a donc été particulièrement marquée par la révision du schéma directeur de l’électrification rurale pour l’atteinte de cet objectif» indique un document de l’ONE sur le PERG.
Durant l’année 2002, le nombre de clients domestiques a enregistré une progression de 10,4% due en grande partie à la clientèle rurale. En effet, sur les 175.000 nouveaux clients domestiques, on compte plus de 90.000 clients ruraux.
Etant donné la dispersion de l’habitat dans les zones rurales, ce gouvernement avait décidé de programmer la quasi-totalité des villages non éligibles à l’électrification par réseau, pour l’électrification par kits photovoltaïques individuels. En 2002, 1.149 foyers et 27 points lumineux ont été équipés en kits photovoltaïques. Ce qui porte le nombre de foyers électrifiés à fin 2002 par ce système à 6.200.
L’année 2002 a également été marquée par le lancement de la troisième tranche du PERG, à laquelle le gouvernement d’Abderrahmane El Youssoufi avait mobilisé 3 milliards 845 millions de dirhams.
C’est ainsi que ce programme a fait l’objet d’une première validation par des Commissions préfectorales et provinciales et d’une deuxième validation par une commission mixte ONE-DGCL. Le PERG 3 a concerné 5.181 villages, soit 318.354 foyers répartis dans 50 provinces. Le budget alloué à cette tranche est de 3 milliards 845 millions de dirhams.
Aujourd’hui, personne ne peut contester les réalisations du Maroc en matière d’électrification rurale.
Alors que «près de 80 % des personnes n’ayant pas accès à l’énergie moderne vivent en milieu rural», selon ledit rapport, au Maroc, le taux de villages ruraux électrifiés a atteint 97,2% à fin juillet 2009 avec un taux de 75% de foyers raccordés dans les villages mis sous tension.