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"Le Maroc s'est engagé depuis des années dans un effort de développement qui se manifeste sur plusieurs plans, notamment la réalisation de près de 100 % de taux d'électrification, la généralisation de l'accès à l'eau potable et l'amélioration du taux de bancarisation", a relevé M. Boamah, dans une allocution lors d'un panel sur "Les expériences internationales de développement", en marge du colloque international sous le thème "Quel modèle de développement pour l'entrée du Maroc dans le concert des pays émergents?".
Grâce aux réformes mises en place par l'Etat, le Maroc reste dans une situation plus confortable que la plupart des pays africains, a noté le responsable, notant que le Royaume est le 3ème bénéficiaire des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique en 2015.
Toutefois, le Maroc fait face à de nombreux défis, relatifs notamment à la volatilité de la croissance, qui reste dépendante du secteur agricole, à la faiblesse du système d'éducation et de développement du capital humain et aux défaillances du système de la justice et de la fiscalité, a fait savoir le vice-président.
A cette occasion, M. Boamah a réitéré le soutien de la BAD au Maroc en matière d'industrialisation, de développement des chaînes de valeur, de création d'emplois et d'entrepreneuriat.
"La BAD continuera à appuyer les actions du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens, à réaliser un développent inclusif et durable et à réduire les inégalités sociales et spatiales", a-t-il souligné.
Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce colloque de deux jours, organisé par le ministère de l'économie et des Finances et l’Association des Membres de l’Inspection générale des finances (AMIF), avait pour objectifs d’ouvrir un débat scientifique et intellectuel autour de la question du modèle de développement et a été l’occasion d’échanger les expériences, et un moment important de débat scientifique et intellectuel responsable.
Le colloque s’assigne comme objectifs aussi d’échanger les idées entre les différents acteurs politiques, économiques et sociaux, nationaux et internationaux, sur le devenir du modèle de développement marocain au regard des mutations profondes des paradigmes qui sous-tendent les différents modèles de développement dans le monde post-crise.
Au programme de cette manifestation, figuraient trois panels qui, selon les organisateurs, se voulaient complémentaires.
Le premier a traité du "Modèle de développement marocain: état des lieux", le 2ème s’est articulé autour des "Expériences internationales de développement" et le dernier s’est penché sur la question "Quel modèle de développement pour un Maroc émergent?".