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«Les parties ont décidé d'aborder lors de la prochaine réunion informelle, prévue fin mai 2011, des sujets de discussion, tels que les ressources naturelles et le déminage», a déclaré M. Ross à l'issue du 6ème round de ces négociations tenu à Mellieha (Malte), du 7 au 9 mars.
Elles ont également examiné «des mesures d'apaisement et les moyens d'éviter toute sorte de provocation qui pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociations» et convenu de prévoir «des mesures complémentaires au travail» de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, a-t-il ajouté.
Au sujet des mesures de confiance, il a souligné que les délégations du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario ont évoqué à Malte les résultats de leur rencontre avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en février dernier à Genève, et «confirmé leur soutien» à la mission technique du HCR qui se déroulera en avril prochain en vue de «réunir les meilleures conditions» pour l'organisation des visites familiales par voie terrestre, de part et d'autre.
La 6ème réunion informelle, tenue à Malte, s'est déroulée dans une «atmosphère d'engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel», a assuré M. Ross, notant qu'à la fin de la session, «chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir».
A l'issue de cette réunion, la délégation marocaine a exprimé son «extrême déception» face au refus du Polisario de débattre de la question des droits de l'Homme dans le cadre des pourparlers informels de l'ONU sur le Sahara.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taieb Fassi Fihri, a ainsi fait part de «l'extrême déception et de la forte interrogation du Royaume du Maroc face au retrait par le Polisario de l'examen de la question des droits de l'Homme, qu'il a, lui même, introduite lors du dernier round» des négociations, en janvier dernier à Manhasset, près de New York.
M. Fassi Fihri a souligné que même si l'autre partie avait exploité cette question «pour distiller sa propagande ici et là sur ce thème précis», «nous avons dit, ici à Malte, que nous étions prêts à discuter de l'ensemble des dimensions de cette question afin de les relativiser».
«Malheureusement, nous constatons avec regret que la délégation du Polisario a refusé de débattre avec la partie marocaine de cette question dont elle est pourtant à l'origine», a-t-il déploré. Le ministre s'est interrogé sur les raisons qui ont poussé les autres parties à discuter de la question qu'ils ont soulevée, se demandant si cela était lié à la force de la loi et de la justice qui prévale au Maroc, qui vient d'être confortée par la création, grâce à la volonté de S.M le Roi Mohammed VI, du Conseil national des droits de l'Homme, une institution qui répond aux critères les plus exigents et les plus crédibles en matière de respect des droits de l'Homme.
Forte de ces acquis, la délégation marocaine était entièrement disponible à débattre au cours de ce round de la question des droits de l'homme et de faire pièce aux «mensonges et aux manipulations propagés par les autres parties à l'extérieur de la salle des négociations», a-t-il confié.
Le ministre a indiqué, par ailleurs, que la délégation marocaine à Malte a «répondu favorablement à la démarche souhaitée par M. Ross en vue d'explorer de nouvelles pistes et de discuter de questions additionnelles».
Selon lui, la délégation marocaine a agréé l'examen d'un certain nombre de points, dont notamment l'état des ressources naturelles des provinces de Sakia El Hamra et d'Oued Eddahab et la mission de M. Ross.
Concernant le volet des ressources naturelles, la délégation marocaine en débattra en vue de mettre fin aux «allégations» et aux «surenchères infondées» au sujet de la prétendue exploitation par le Maroc de ces ressources, a-t-il souligné.
A cet égard, M. Fassi Fihri a relevé que ces richesses, tant dans le domaine de la pêche maritime que des phosphates, étaient «modestes» et qu'elles étaient mises en oeuvre grâce à l'action de l'Etat, de l'investissement privé et de la solidarité nationale en faveur de la population des provinces du Sud.
«Nous avons également agréé de confier à M. Ross une marge de possibilité de travailler autrement», a, par ailleurs, précisé le ministre.
M. Fassi Fihri a, d'autre part, rappelé que l'Initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara a été à nouveau développée par la délégation du Maroc au cours de la réunion de Malte, pour en souligner les «vertus», en tant que «démarche réaliste et de compromis» qui permettra aux «fils de cette terre qui nous est si chère de se retrouver après plusieurs décennies de séparation».
Le Maroc mettra à profit la prochaine session des pourparlers, fin mai prochain, pour poursuivre son argumentation afin de convaincre la partie onusienne de l'importance et de la crédibilité de l'Initiative marocaine qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la résolution 1920.