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Le Maroc et la France en quête de nouvelles opportunités de partenariat

Samedi 23 Mars 2013

Le Maroc et la France en quête de nouvelles opportunités  de partenariat
«Les relations économiques maroco-françaises ont atteint aujourd’hui  un haut niveau de maturité et les partenaires des deux pays  se traitent  d’égal à égal. Notre relation est devenue professionnelle, objective et responsable », c’est ce qui ressort de l’intervention de Thierry de Margerie, président directeur général d’Alstom Maroc, lors de la 3ème édition de la conférence économique d’Attijariwafa bank, organisée jeudi dernier à Casablanca.  Des propos qui ne semblent pas  si nouveaux que cela en a l’air. Ils font écho à ceux tenus  le 12 décembre dernier à Casablanca par les participants à la rencontre organisée par la CGEM et le MEDEF.
Pourtant, l’intervenant a estimé que ces relations doivent  constamment être renouvelées et nourries notamment  dans un monde de plus en plus soumis  à l’épreuve de la concurrence. Un défi qu’il est possible de relever par une nouvelle dynamique et  de nouvelles perspectives de croissance partagée.    
Pour Thierry de Margerie, la place des entreprises françaises dans le tissu économique marocain et le rôle central des équipements hexagonaux dans la performance des infrastructures du Royaume  confient aux entrepreneurs français une grande responsabilité et font d’eux  des partenaires de fait avec comme obligation de répondre aux attentes et de contribuer au développement du Royaume. « Les entreprises françaises, contrairement à d’autres d’origines lointaines, ne sont pas des prédateurs de contrats. La France et le Maroc font désormais un espace économique commun. Nous avons l’obligation d’en explorer toutes les complémentarités », a-t-il précisé avant d’ajouter  que ces entreprises métropolitaines  peuvent et doivent contribuer au développement du Maroc qui peut, lui aussi, via ses atouts économiques, contribuer à la compétitivité des entreprises françaises dans le monde en développant  une offre France-Maroc.
Mais comment peut-on aller plus loin dans ce partenariat et trouver des relais de croissance ? Le PDG d’Alstom Maroc pense que les potentialités et les nouvelles formes de développement se trouvent dans la métallurgie, les énergies renouvelables, le prochain chantier de régionalisation ainsi que dans les partenariats public-privé (PPP).  Le dynamisme du continent noir a été également considéré comme possibilité de croissance où le Maroc peut se révéler complémentaire de l’offre française. Selon lui, la route de la France vers l’Afrique passera de plus en plus par le Maroc.
De son côté, Jean-Pierre Ermenault, ancien directeur général de la  Lyonnaise des eaux de Casablanca, s’est attardé sur les possibilités qu’offrent les partenariats –public-privé en partant d’un constat : le Maroc  souffre d’un déficit au niveau des infrastructures et des services.  Une carence facile à  combler puisqu’il y a beaucoup de professionnels prêts à intervenir sur ces métiers. « On est dans une situation que l’on peut qualifier de confortable du point de vue de l’offre et de la demande », a-t-il souligné.
Mais la vraie question demeure, selon l’intervenant, de faire réussir les PPP. A ce propos, il a indiqué qu’il y a un fort partenariat dans ce domaine entre le Maroc et la France et que les expériences menées il y a plusieurs années  ont été concluantes. Un point de vue qu’il faut néanmoins nuancer par les tristes expériences de nombre de contrats de gestion déléguée. Mais le vrai problème reste celui de l’absence d’un cadre législatif afférent à la réalisation et à l’exploitation des infrastructures et des équipements. « Il faut qu’il y ait équilibre entre les parties et que des structures d’arbitrage soient mises en place. En un mot, il devait y avoir de la confiance », a-t-il conclu.
Mais comment peut-on aller plus loin dans ce partenariat et trouver des relais de croissance ? Le PDG d’Alstom Maroc pense que les potentialités et les nouvelles formes de développement se trouvent dans la métallurgie, les énergies renouvelables, le prochain chantier de régionalisation ainsi que dans les partenariats public-privé (PPP).  Le dynamisme du continent noir a été également considéré comme possibilité de croissance où le Maroc peut se révéler complémentaire de l’offre française. Selon lui, la route de la France vers l’Afrique passera de plus en plus par le Maroc.
De son côté, Jean-Pierre Ermenault, ancien directeur général de la  Lyonnaise des eaux de Casablanca, s’est attardé sur les possibilités qu’offrent les partenariats –public-privé en partant d’un constat : le Maroc  souffre d’un déficit au niveau des infrastructures et des services.  Une carence facile à  combler puisqu’il y a beaucoup de professionnels prêts à intervenir sur ces métiers. « On est dans une situation que l’on peut qualifier de confortable du point de vue de l’offre et de la demande », a-t-il souligné.
Mais la vraie question demeure, selon l’intervenant, de faire réussir les PPP. A ce propos, il a indiqué qu’il y a un fort partenariat dans ce domaine entre le Maroc et la France et que les expériences menées il y a plusieurs années  ont été concluantes. Un point de vue qu’il faut néanmoins nuancer par les tristes expériences de nombre de contrats de gestion déléguée. Mais le vrai problème reste celui de l’absence d’un cadre législatif afférent à la réalisation et à l’exploitation des infrastructures et des équipements. « Il faut qu’il y ait équilibre entre les parties et que des structures d’arbitrage soient mises en place. En un mot, il devait y avoir de la confiance », a-t-il conclu.

Hassan Bentaleb

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