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Pourtant, l’intervenant a estimé que ces relations doivent constamment être renouvelées et nourries notamment dans un monde de plus en plus soumis à l’épreuve de la concurrence. Un défi qu’il est possible de relever par une nouvelle dynamique et de nouvelles perspectives de croissance partagée.
Pour Thierry de Margerie, la place des entreprises françaises dans le tissu économique marocain et le rôle central des équipements hexagonaux dans la performance des infrastructures du Royaume confient aux entrepreneurs français une grande responsabilité et font d’eux des partenaires de fait avec comme obligation de répondre aux attentes et de contribuer au développement du Royaume. « Les entreprises françaises, contrairement à d’autres d’origines lointaines, ne sont pas des prédateurs de contrats. La France et le Maroc font désormais un espace économique commun. Nous avons l’obligation d’en explorer toutes les complémentarités », a-t-il précisé avant d’ajouter que ces entreprises métropolitaines peuvent et doivent contribuer au développement du Maroc qui peut, lui aussi, via ses atouts économiques, contribuer à la compétitivité des entreprises françaises dans le monde en développant une offre France-Maroc.
Mais comment peut-on aller plus loin dans ce partenariat et trouver des relais de croissance ? Le PDG d’Alstom Maroc pense que les potentialités et les nouvelles formes de développement se trouvent dans la métallurgie, les énergies renouvelables, le prochain chantier de régionalisation ainsi que dans les partenariats public-privé (PPP). Le dynamisme du continent noir a été également considéré comme possibilité de croissance où le Maroc peut se révéler complémentaire de l’offre française. Selon lui, la route de la France vers l’Afrique passera de plus en plus par le Maroc.
De son côté, Jean-Pierre Ermenault, ancien directeur général de la Lyonnaise des eaux de Casablanca, s’est attardé sur les possibilités qu’offrent les partenariats –public-privé en partant d’un constat : le Maroc souffre d’un déficit au niveau des infrastructures et des services. Une carence facile à combler puisqu’il y a beaucoup de professionnels prêts à intervenir sur ces métiers. « On est dans une situation que l’on peut qualifier de confortable du point de vue de l’offre et de la demande », a-t-il souligné.
Mais la vraie question demeure, selon l’intervenant, de faire réussir les PPP. A ce propos, il a indiqué qu’il y a un fort partenariat dans ce domaine entre le Maroc et la France et que les expériences menées il y a plusieurs années ont été concluantes. Un point de vue qu’il faut néanmoins nuancer par les tristes expériences de nombre de contrats de gestion déléguée. Mais le vrai problème reste celui de l’absence d’un cadre législatif afférent à la réalisation et à l’exploitation des infrastructures et des équipements. « Il faut qu’il y ait équilibre entre les parties et que des structures d’arbitrage soient mises en place. En un mot, il devait y avoir de la confiance », a-t-il conclu.
Mais comment peut-on aller plus loin dans ce partenariat et trouver des relais de croissance ? Le PDG d’Alstom Maroc pense que les potentialités et les nouvelles formes de développement se trouvent dans la métallurgie, les énergies renouvelables, le prochain chantier de régionalisation ainsi que dans les partenariats public-privé (PPP). Le dynamisme du continent noir a été également considéré comme possibilité de croissance où le Maroc peut se révéler complémentaire de l’offre française. Selon lui, la route de la France vers l’Afrique passera de plus en plus par le Maroc.
De son côté, Jean-Pierre Ermenault, ancien directeur général de la Lyonnaise des eaux de Casablanca, s’est attardé sur les possibilités qu’offrent les partenariats –public-privé en partant d’un constat : le Maroc souffre d’un déficit au niveau des infrastructures et des services. Une carence facile à combler puisqu’il y a beaucoup de professionnels prêts à intervenir sur ces métiers. « On est dans une situation que l’on peut qualifier de confortable du point de vue de l’offre et de la demande », a-t-il souligné.
Mais la vraie question demeure, selon l’intervenant, de faire réussir les PPP. A ce propos, il a indiqué qu’il y a un fort partenariat dans ce domaine entre le Maroc et la France et que les expériences menées il y a plusieurs années ont été concluantes. Un point de vue qu’il faut néanmoins nuancer par les tristes expériences de nombre de contrats de gestion déléguée. Mais le vrai problème reste celui de l’absence d’un cadre législatif afférent à la réalisation et à l’exploitation des infrastructures et des équipements. « Il faut qu’il y ait équilibre entre les parties et que des structures d’arbitrage soient mises en place. En un mot, il devait y avoir de la confiance », a-t-il conclu.