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En effet, le Maroc y est classé deuxième meilleure destination pour les investissements en Afrique après l’Afrique du Sud, selon ce baromètre qui souligne que c’est l’Egypte qui vient en troisième position suivie du Kenya.
Tandis que la Tunisie vient au huitième rang, l’Algérie, de son côté, reste loin derrière campant à la 16ème place juste après le Nigeria, classé 15ème même s’il est désigné comme la première économie du continent, indique-t-on de même source.
Le cabinet estime, dans la foulée, que la croissance économique à travers l’Afrique devra rester lente durant les années qui viennent par rapport aux 15 dernières précisant que ce ralentissement n’est pas spécifique au continent, et qu’il est plus ressenti dans les grands marchés émergents.
Et de relever, toutefois, que l’Afrique subsaharienne continuera à réaliser une croissance rapide par rapport à la moyenne mondiale, expliquant que cette partie de l’Afrique continuera à enregistrer la deuxième plus forte croissance au monde après l’Asie.
Ernst & Young ajoute également que cette croissance sera soutenue par la progression des flux des investissements directs étrangers (IDE).
«Alors que les IDE ont diminué de 5 % dans le monde en 2015, l'Afrique a été l'une des deux seules régions au monde où le nombre d'IDE a progressé par rapport à l'année dernière», révèle l'étude.
Sugan Palanee, responsable du marché africain chez EY, explique, dans ce sens, que « du point de vue de l'investissement, les prochaines années peuvent être délicates, non pas parce que les opportunités ne sont plus là, mais plutôt parce que ces opportunités sont probablement plus inégales qu'elles ne l'ont jamais été. Et de poursuivre, à ce titre, qu’il est désormais plus important que jamais pour les entreprises et les investisseurs, qui mettent parfois fortement l'accent sur l'évolution de la croissance économique à court terme, d'adopter une approche factuelle et granulaire pour évaluer les opportunités d'affaires et d'investissement sur le long terme.
Analysant la situation des investissements en Afrique, Michael Lalor, directeur du Centre d'affaires africain d'EY, fait ressortir qu'«étant donné l'ampleur, la complexité et la nature fragmentée du continent africain, il sera plus critique que jamais de faire des choix bien informés concernant les marchés sur lesquels entrer, à quel moment, et par quel moyen.
Et de mettre en exergue que la résilience macroéconomique d'un pays est également l'un des quelques facteurs que les investisseurs et les entreprises doivent prendre en considération lorsqu'ils mènent ce type d'analyse. «Nous sommes à un point d'inflexion en termes d'évolution structurelle de la plupart des économies africaines et les décisions prises et les actions engagées maintenant détermineront lesquelles de ces économies consolideront les acquis de la décennie écoulée en une plateforme de croissance durable pour les décennies à venir et lesquelles d'entre elles commencent à reculer», fait-il observer.
Par ailleurs, EY note, en ce qui concerne l’Afrique du Nord, que certains pays de la région continuent de subir des pressions économiques assurant qu’ils offrent, néanmoins, un environnement et des infrastructures favorables aux affaires. Et de signaler, au passage, que les investisseurs commencent à affluer avec enthousiasme au Maroc et en Egypte.
Pour mémoire, EY avait, dans le cadre de la publication de son baromètre de l’attractivité de l’Afrique (2015), fait état d’une Afrique du Nord, et plus particulièrement de deux pays, en l’occurrence l’Egypte et le Maroc, qui suscitent un réel intérêt avec une augmentation de 22% du nombre de projets par rapport à 2013. Il avait également souligné que le Royaume était devenu la 3ème destination des investisseurs étrangers en Afrique avec 67 projets en 2014, soit une progression de 52,3% par rapport à un an auparavant mettant en relief que les Français sont les investisseurs principaux du pays, devant les Espagnols depuis cette année et que le Maroc est leur destination d’investissement préférée, suivi par l’Afrique du Sud et le Nigeria.