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L'organisation qui supposait le transport des 350.000 marcheurs, leur ravitaillement en nourriture, en eau et en fuel, et la fourniture de tentes sous lesquelles ils pouvaient s'abriter, semblait une gageure. Ce fut un coup de maître.
Non seulement cette décision précipitait les événements, avant que l'Assemblée générale des Nations unies n'ait eu le temps d'examiner les recommandations de la C.I.J. ou de la mission onusienne diligentée au Sahara, au Maroc, en Espagne, en Algérie et en Mauritanie par « le Comité spécial des 24 », mais elle a aussi réussi à mettre la pression sur la puissance occupante de nos provinces sahariennes.
Au sein même du Maroc, l'annonce de cette épopée du XXème siècle avait ravivé l'atmosphère de mobilisation que le Souverain maintenait depuis l'été 1974. Le peuple marocain fut littéralement séduit pas l'idée et, dans les trois jours qui suivirent le discours de S.M. Hassan II, 362.000 Marocains s’inscrivirent sur les listes. Vers le 21 octobre, ils étaient près d'un demi-million. Il aura donc fallu se faire violence pour n'en retenir que le nombre voulu.
A Madrid, d'autres préparatifs se déroulaient. Le gouvernement espagnol a certes été « consterné » par le discours de Feu Hassan II, mais il ne se détourna pas, du moins dans un premier temps, de son projet initial. Le Conseil des ministres s'est donc réuni, sous la présidence du général Franco, le 17 octobre, pour examiner le nouveau défi lancé par le Maroc, et il a décidé de demander la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette requête fut déposée, le lendemain à New York, par l'ambassadeur de l'Espagne à l'O.N.U., Jaime de Piniés. « Les historiens attesteront que les démarches du Maroc à chaque étape, étaient frappées du sceau de la légalité et du droit international », dira plus tard le défunt Roi. « C'est dans cet esprit animé de ce souci que nous n'avions donné l'ordre d'organiser la Marche Verte le 16 octobre 1975, qu'après que la Cour internationale de justice se soit prononcée sur le dossier du Sahara, reconnaissant l'existence depuis toujours, de liens historiques d'allégeance entre le Maroc, son Sahara et ses habitants».
Ce qui faisait obligation au Royaume non seulement de les récupérer, mais aussi de les aider à se développer avec célérité pour atteindre le niveau des autres provinces du Royaume. Ceci concomitamment aux efforts diplomatiques intenses que notre pays se devait de déployer pour conforter ses positions.
35 ans après, le Maroc ne cesse d’œuvrer dans le même sens.
Aussi l’anniversaire que nous célébrons ce samedi intervient-il dans une conjoncture particulièrement favorable à notre cause nationale. L'initiative d'autonomie proposée par le Royaume comme solution juste, définitive, praticable et acceptable de la question du Sahara bénéficie, en effet, d’un soutien croissant de la communauté internationale. Laquelle a eu pour conséquence indirecte d’accélérer la cadence du retour des séquestrés des camps de Tindouf à la mère-patrie et de convaincre de hauts responsables du Polisario comme Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud et tant d’autres de clamer haut et fort leur soutien à cette initiative démocratique respectueuse à la fois de la diversité des expressions locales et de l'indispensable souveraineté du Maroc sur son territoire.