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Cette fois-ci, c’est pour de bon. Le Maroc n’organisera pas les phases finales de la CAN 2015. Le ministère de la Jeunesse et des Sports a émis samedi sa décision finale, réitérant sa position de reporter la compétition à 2016, et ce après une "mûre réflexion basée sur des faits authentiquement sanitaires", rapporte le communiqué ministériel.
La balle est désormais dans le camp de la Confédération africaine de football (CAF) dont le Comité exécutif (CE) devra tenir ce mardi au Caire une réunion pour décider du sort de cette 30ème Coupe d’Afrique des nations.
Il faut dire que les choses se compliquent de plus belle pour l’instance africaine, plus que jamais, au pied du mur. Le risque de propagation du virus Ebola fait peur et plusieurs pays, tels l’Afrique du Sud, le Ghana, l’Egypte, le Soudan, l’Algérie ou encore la Tunisie n’ont pas voulu de cette compétition, développant les mêmes arguments que ceux qui ont poussé le Maroc à demander le report. Sauf que leurs représentants au sein du Comité exécutif de la CAF, sans gêne aucune, ont été unanimes contre la décision du Maroc de vouloir reporter ce tournoi. Une décision «essentiellement motivée par les risques sanitaires que ferait courir ce virus sur la santé de nos concitoyens africains», sachant que «l'OMS reconnaît clairement que les rassemblements de masse (RM) sont des facteurs qui augmentent le risque d'importation et de propagation internationale des maladies transmissibles, du fait que ces rassemblements attirent un flux important de visiteurs provenant de différents pays », indique le communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports.
La CAF qui avait fait savoir, lundi dernier à Rabat, le rejet de la requête marocaine d’ajournement du tournoi aurait, selon certaines sources, un plan B. Il se laisse entendre que l’Angola et le Nigeria sont prédisposés à abriter les phases finales de la Coupe d’Afrique aux dates préétablies du 17 janvier au 8 février 2015.
Une information à prendre au conditionnel et au cas où il n’y aurait aucun pays pour remplacer le Maroc, la CAF serait dans l’obligation d’annuler purement et simplement cette 30ème édition.
De ce fait, c’est une seconde bataille juridique qui sera engagée entre les autorités marocaines et la Confédération africaine. En campant sur la position de report, le Maroc devra prouver qu’il ne doit en aucun cas être sanctionné par la CAF, du fait qu’il n’a jamais parlé d’annulation. L’annulation, c’est ce qui constituerait la plaidoirie de la Confédération africaine qui, pour sauver la face, voudrait à tout prix sanctionner les clubs et les équipes nationales marocaines, de deux à quatre ans de suspension en plus d’amendes en guise de dommages et intérêts. Bref, le Maroc est allé jusqu’au bout dans ses positions, reste à savoir maintenant quelle sera la décision de la CAF attendue demain mardi.