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Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
En fait, si le document en question salut les avancées réalisées au niveau des droits des migrants et des femmes, de la politique pénale, de lutte contre la corruption, il a noté que des problèmes non négligeables subsistent dans le domaine des droits de l'Homme. A ce propos, il a mis en lumière le retard qui entache la mise en place du Mécanisme national de prévention et le signalement des actes de mauvais traitements présumés.
La liberté d'expression et la liberté d'association et de réunion ont été également pointées du doigt ainsi que l'homosexualité et la peine de mort.
« Il s’agit d’un rapport sans surprise qui n’apporte rien de nouveau. En fait, il ne fait que reprendre les résultats de plusieurs rapports élaborés par des ONG marocaines ou internationales œuvrant dans le domaine de la défense des droits de l’Homme », nous a indiqué Aziz Idamine, président de Centre des jeunes, des droits et des libertés (CJDL). Et de poursuivre : « Tel est le cas lorsqu’il évoque la question de la liberté d’expression en se basant sur le rapport de Reporters sans frontières. Et c’est tout à fait normal puisque le rapport du Parlement de l’UE qui est élaboré tous les deux ans vise à mettre en lumière la situation des droits de l’Homme dans le monde et notamment dans les pays partenaires de l’UE. Le Maroc en fait partie et jouit d’un Statut avancé ».
Notre source estime que l’utilité de ce rapport est de savoir comment utiliser son contenu pour transformer les avancées réalisées en acquis et pallier les déficits afin de faire avancer le processus des droits de l’Homme dans notre pays. « C’est le cas par exemple pour la question du droit d’expression qui reste, malgré les avancées réalisées, loin du compte ou celle de l’homosexualité qui exige aujourd’hui un débat de société et davantage d’efforts de réflexion», nous a-t-elle précisé.
Le président du Centre des jeunes, des droits et des libertés pense, en outre, que le point fort de ce document voté par 443 voix dont 84 contre et 95 abstentions demeure le soutien européen à l’intégrité territoriale du Royaume. « L’UE a opté pour une position de neutralité en prenant ses distances par rapport au dossier. Il a plutôt jugé utile de soutenir la communauté internationale dans ses efforts pour résoudre cette question ». En fait, ledit rapport a indiqué que « l'UE a constamment exprimé son soutien aux Nations unies et aux résolutions de son Conseil de sécurité, qui encouragent les parties à poursuivre leurs efforts respectifs pour renforcer la promotion et la protection de la situation des droits de l'Homme au Sahara et se félicitent du renforcement des commissions du Conseil national des droits de l'Homme présentes à Dakhla et à Laâyoune ». Il a également précisé que « l'UE a également assuré le suivi des cas individuels d'allégation de violations des droits de l'Homme grâce aux contacts qu'elle a établis avec des organisations de la société civile, des défenseurs des droits de l'Homme, le Conseil national des droits de l'Homme et ses bureaux régionaux ».
« Cela veut dire que l’UE ne reconnaît pas le Polisario et n’évoque nullement la pseudo-RASD mais parle d’une zone en conflit sous l’égide des Nations unies et c’est un point positif pour le Maroc », a conclu notre source.