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Dans un message adressé aux participants au premier Sommet humanitaire mondial qui s’est tenu les 23 et 24 mai à Istanbul en Turquie, le Souverain a souligné que depuis son accession au Trône, Il a veillé à ce que «l’action humanitaire noble soit un pilier fondamental et structurant de la politique extérieure du Royaume».
«De même, le Maroc a toujours été parmi les premiers à apporter, chaque fois que nécessaire, les premières aides humanitaires aux personnes affectées par les catastrophes naturelles ou les conflits armés, en fournissant notamment des produits alimentaires, des médicaments, des tentes et des hôpitaux de campagne pluridisciplinaires, tant en Palestine qu’en Tunisie et au Royaume hachémite de Jordanie, pour atténuer les souffrances de nos frères syriens et libyens», a relevé Sa Majesté le Roi.
«La contribution du Royaume dans le domaine humanitaire ne se limite pas aux aides urgentes. Elle s'inscrit plutôt dans une optique globale visant à alléger la souffrance des catégories vulnérables à l’aide de projets de développement durable, dédiés notamment aux pays de l’Afrique subsaharienne », a tenu à souligner S.M le Roi.
Le Souverain a également préconisé, face aux souffrances et aux tragédies découlant de la hausse vertigineuse du nombre de réfugiés et de migrants dans le monde fuyant les affres de la guerre et les périls engendrés par les catastrophes naturelles, ainsi que par la précarité de la situation économique dans leurs pays respectifs, de « se concentrer, aujourd’hui, sur tout ce qui est pragmatique, en adoptant une approche rationnelle et en dégageant des propositions proactives et prospectives, propres à développer l’action humanitaire, à l’écart de toute instrumentalisation politique».
«Le traitement de la crise des réfugiés dans le monde ne doit pas les exposer à l’exploitation ou les priver de leurs droits les plus élémentaires, notamment leur droit à l’enregistrement et au recensement. Il s’agit, en effet, d’une disposition fondamentale prévue par le droit international humanitaire pour assurer leur protection internationale, évaluer leurs besoins et garantir le caractère civil des camps qui les abritent », a poursuivi le Souverain.
Il a appelé, dans ce contexte, «à plus de d’efficacité et de transparence dans l’action humanitaire, à la consécration du principe de reddition des comptes la concernant, et à la maîtrise des mécanismes de contrôle et d’évaluation y afférents. Le but est de garantir que les réfugiés eux-mêmes, et personne d’autre, soient les seuls à bénéficier des aides humanitaires, et que celles-ci ne soient pas détournées ou exploitées dans des pratiques préjudiciables à l’action humanitaire».
«Il convient aussi d’assurer un acheminement sûr et sans entrave des aides humanitaires, conformément aux principes immuables qui s’appliquent dans ce domaine, à savoir l’impartialité, l’intégrité et l’indépendance», a préconisé le Souverain, soulignant également l’importance de fournir de la protection aux opérateurs humanitaires actifs, notamment les équipes médicales.