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En effet, l’Indice de liberté humaine (ILH) établi par ces trois think-tanks américain, canadien et suisse, classe le Maroc au 121ème rang sur un total de 152 pays.
Avec un score de 6,17 sur une échelle de 0 à 10 points, le Royaume affiche une note en deçà de la moyenne mondiale de 6,96. Ses scores en termes de libertés personnelles et économiques étant respectivement de 5,90 et 6,45 points.
Classé 113ème en 2008, le Maroc a perdu huit places en l’espace de quatre ans, d’après cette étude qui concerne l’année 2012. La dernière année pour laquelle des données suffisantes sont disponibles, précisent les auteurs. Ces derniers rappellent, toutefois, que l’Indice de la liberté humaine présente une mesure ample de la liberté humaine, comprise comme l’absence de contraintes coercitives, en prenant en compte 76 indicateurs distincts de liberté personnelle et économique dans différents domaines.
A propos de liberté personnelle, il est important de noter que l’enquête se base sur des attributs tels que la liberté d’expression, le droit au rassemblement, la sûreté et sécurité du territoire, la liberté de culte, la liberté d’association, entre autres.
Concernant la liberté économique, l’indice s’intéresse particulièrement au système juridique du pays étudié, aux droits de propriété, au droit d’entreprendre des actions commerciales, l’accès à des fonds sains, le niveau de libéralisme, la liberté de faire du commerce à l’international, la réglementation du crédit, du travail et des affaires, etc.
Notons que Hong Kong, la Suisse et Finlande sont les trois premiers pays de ce classement dominé par les nations du Nord de l’Europe avec des scores de 9,04 pour le premier, 8,80 pour deuxième et 8,63 pour le troisième.
Au top ten des pays affichant des taux élevés de liberté humaine, on retrouve à la quatrième place le Danemark avec un indice général de 8,62, suivi de la Nouvelle Zélande (8,61), du Canada (8,60), de l’Australie (8, 55), l’Irlande (8,54), le Royaume-Uni (8,51) et la Suède (8,50).
Le premier pays africain ayant le taux de liberté humaine supérieur à la moyenne est le Cap-Vert, classé 54ème avec un score fixé à 7,39. Il est suivi du Ghana (61ème avec 7,11pts), de l’Afrique du Sud (70ème avec 6,99pts) et de Madagascar (71ème, avec 6,96pts). Ces quatre pays sont suivis de la Namibie (84ème), de la Zambie (87ème), du Burkina Faso (90ème) ainsi que du Botswana et de la Tanzanie qui occupent également la 94ème place du classement, mais avec des scores en dessous de la moyenne mondiale.
La Tunisie, premier pays du Maghreb de ce classement, se hisse à la 113ème place avec un score de 6,31. Elle est suivie du Maroc (121ème), de la Mauritanie (127ème avec 6,04pts), de l’Egypte (136ème avec 5,51pts) et de l’Algérie qui pointe à la 146ème place avec 5,12pts.
Précisons que la Libye ne figure pas dans ce classement que boucle l’Iran (152ème) avec un score de 4,48.
Comme cela peut se voir, « sur les 17 régions, les plus hauts niveaux de la liberté sont en Europe du Nord, l'Amérique du Nord (Canada et États-Unis) et en Europe occidentale. Les niveaux les plus bas sont dans le Moyen-Orient et Afrique du Nord, Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud », a indiqué le rapport. Et d’ajouter : « Les libertés des femmes, telles que mesurées par cinq indicateurs pertinents de l'indice, sont les plus protégées en Europe et en Amérique du Nord et moins protégées en Asie du Sud, en Afrique subsaharienne, et au Moyen-Orient et Afrique du Nord ».
D’après les auteurs de cette étude, ce rapport présente une large mesure de la liberté humaine dans le monde entier. Il reflète un programme de recherche et de discussions pluriannuel tenu en Europe et en Amérique du Nord et impliquant des chercheurs de nombreuses disciplines et pays.
Par ailleurs, assurent-ils, l’étude utilise, adapte et évalue les méthodologies issues de plusieurs décennies de travail de l'Institut Fraser sur la liberté économique dans le monde. Le projet de la liberté économique a démontré la puissance d'une telle mesure d'augmenter la compréhension de la notion de la liberté et sa contribution au bien-être humain.
Les conclusions des auteurs sont des plus claires. Selon eux, « la liberté joue un rôle important dans le bien-être humain ».