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Le Maroc devance ainsi son principal rival l’Afrique du Sud qui se place à la 55ème place. Il devance la Tunisie (91ème), l’Egypte (116ème), l’Algérie (121ème) et le Nigeria (127ème).
Co-publié par le Forum économique mondial et l'Alliance mondiale pour la facilitation du commerce, ce rapport présente l'Indice du commerce habilitant qui évalue le degré d'intégration et d’ouverture des pays au commerce international. « Il évalue 136 économies en fonction de leur capacité à faciliter le flux de marchandises au-delà des frontières et à leur destination », expliquent les auteurs du document.
Ainsi, selon les auteurs du rapport, « l'Algérie (en hausse de six) et le Maroc ont nettement amélioré leur positionnement, confirmant la tendance positive de l'intégration croissante en Méditerranée occidentale». Ils ajoutent que «d'autres pays de la région restent largement coupés des flux commerciaux. En particulier le Yémen (134e) et la République islamique d’Iran (132e), où la levée des sanctions internationales pourrait améliorer la situation à l'avenir. »
Grâce à cette remontée, le Maroc rejoint désormais le peloton de tête des pays africains, puisqu’il occupe désormais la deuxième place, juste après la République de Maurice (39ème).
A noter qu’en termes d’accès au marché intérieur, le Maroc se situe au 91ème rang mondial. Derrière la Turquie, la Thaïlande, la Tanzanie et la Suisse.
Concernant l’accès au marché étranger, il se trouve à la 30ème place derrière l’Espagne, la Croatie et la Pologne.
Pour ce qui est de l’efficacité et de la transparence de l'administration des frontières, le Maroc trône à la 54ème place, mais devance le Costa Rica, la Grèce, Bahreïn et le Rwanda.
S’agissant de la disponibilité et la qualité des infrastructures des transports, le Royaume se situe à la 33ème place. Juste au-dessous de l’Afrique du Sud, du Panama, de l’Arabie Saoudite et d’Oman.
« L'Afrique subsaharienne est la région qui s'est le mieux améliorée en 2016, grâce à des améliorations significatives de l'accès aux marchés (notamment l'étranger) et de l'adoption des TIC, où elle reste cependant à la traîne par rapport au reste du monde, augmentant ainsi son écart », note le rapport.
Selon le rapport, la Zambie, le Zimbabwe, le Cameroun et la Mauritanie ont amélioré leur score ETI par rapport à la précédente édition. Alors que « la performance de Maurice a stagné, faisant glisser le pays neuf rangs à la 39ème », fait-on observer.
Le manque d'infrastructures et la mauvaise qualité des services de transport seraient deux des principaux goulets d'étranglement de la participation de l'Afrique subsaharienne au commerce international, relève le rapport. En conséquence, « la répartition des résultats pour ces deux piliers est la plus déséquilibrée vers le bas du classement ».
A noter qu’à l’échelle mondiale, Singapour, les Pays-Bas et Hong-Kong se retrouvent aux trois premiers rangs de ce classement. Ils sont suivis par le Luxembourg, la Suède, la Finlande, l’Autriche, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique.
Plus loin, en bas du classement, on retrouve le Venezuela (136ème). Le pays de l’ancien président Hugo Chavez arrive juste après le Yémen et le Tchad.
Pour rappel, le rapport présente une évaluation des obstacles entravant le commerce extérieur sur la base d’un indicateur composite « Enabling Trade Index (ETI)», qui permet de comparer les pays en fonction de quatre principaux critères importants : l’accès aux marchés, les infrastructures de transport et de communications, l’administration des douanes et l’environnement des affaires.