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Le MP menace la majorité de BenkiraneUne manière de détourner les regards des casseroles harakies ?Narjis Rerhaye
Lundi 10 Février 2014
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Du rififi dans la majorité ? Après le PPS, c’est au tour du Mouvement populaire de sortir les griffes et de montrer les crocs. Le patron des Harakis, Mohand Laenser, a affiché son désaccord et n’a pas hésité à dire haut et fort toute son insatisfaction face à la gestion de la coalition gouvernementale. Le MP qui a toujours été le bon élève de toutes les majorités auxquelles il a appartenu change de ton. Devant les militants du conseil national réuni à Rabat à la fin de la semaine passée, le secrétaire général de ce parti et ministre du gouvernement Benkirane a menacé ses alliés de claquer la porte de la majorité « si le Mouvement populaire n’est pas associé à la prise des grandes décisions concernant le pays ». En d’autres mots, les Harakis veulent avoir leur mot à dire sur les mesures et réformes que l’Exécutif prend ou compte engager. Plus question de se laisser phagocyter par le parti majoritaire. « Laenser a frappé sur la table comme pour signifier que sa famille n’était plus disposée à cautionner les décisions prises par Benkirane qui fait cavalier seul ou décide en comité restreint. Le Mouvement populaire prévient : il peut être désormais en désaccord et il le fera savoir. Et si on ne l’écoute pas, il est prêt à quitter la coalition gouvernementale », explique ce Haraki de la première heure. Quelle lecture faut-il faire de cette nouvelle fissure qui menace la majorité ? Pourquoi le MP se rebiffe-t-il et le dit de manière très audible ? La sortie de Laenser, l’ancien locataire de l’Intérieur devenu « simple » ministre de l’Urbanisme, peut être en partie expliquée par le déficit d’image que traverse le Mouvement populaire depuis quelques jours. Il y a eu d’abord la « vraie-fausse » affaire des chocolats ministériels de Guerrouj. Malgré son démenti formel et son intention de porter plainte, le ministre haraki qu’une folle rumeur a accusé d’avoir facturé sur le compte du ministère des chocolats destinés à un heureux événement qu’il s’apprêtait à célébrer, a laissé quelques plumes dans un parcours jusque-là discret. Un chocolat au goût amer dont les Harakis auraient pu se passer. Mais l’affaire des chocolats de Guerrouj n’était pas encore digérée, voilà qu’un autre ministre du MP faisait lui aussi l’actualité. Le ministre de la Fonction publique, Mohamed Moubdie, a choisi d’accorder une interview sur le ton de « je dis toute la vérité ». Y compris sur Karima, alias Ruby, la Marocaine qui a fait tomber Berlusconi et qui est originaire de Fkih Ben Saleh, la ville dont Moubdie était justement l’heureux élu. « Et le ministre que l’on imagine très occupé par des affaires autrement plus importantes de se répandre sur les tenants et aboutissants du Rubygate, apportant même son témoignage quant à l’âge de cette jeune femme. Mais quelle mouche a donc piqué ce ministre qui n’hésitera pas à dire de lui-même qu’il n’est pas lui non plus un ange. De là à se prendre pour Berlusconi ! », ironise ce ténor de l’opposition. Et comme dans une très mauvaise loi des séries, une nouvelle accusation a frappé les Harkis. Certaines de leurs figures auraient « acheté » leurs portefeuilles ministériels au sein du gouvernement Benkirane II. Une accusation grave, annoncée sur le mode rumoral et sans la moindre preuve, mais qui jette un discrédit profond sur l’action politique. « Face à toutes ces casseroles, on peut aussi penser que Laenser avait tout intérêt à calmer ses troupes et surtout à détourner l’attention. Le Mouvement populaire sait sortir les griffes et menace le chef du gouvernement. Voici l’information qui a retenu l’intérêt de la presse. La tactique est bien connue. Est-ce de la communication de crise étudiée ? On n’en sait rien. Et à la limite peu importe puisque Laenser a réussi à détourner les regards des dérives commises par les siens», conclut cette spécialiste en matière de communication d’influence. Lu 745 fois
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