Un mois est accordé à ces clubs pour revoir leur situation, particulièrement le MAS qui est engagé pour jouer les huitièmes de finale de la Coupe de la CAF à la fin du mois de juin 2012. Autrement, cette participation serait compromise.
D’aucuns s’étonneront que le MAS, auteur d’un triplé historique en 2011, n’ait pas tenu compte des règlements instaurant le professionnalisme, au moment où ses dirigeants déclarent un peu partout, que leur club est entré de plain-pied dans l’ère du football de haut niveau.
Depuis le Mercato hivernal, le MAS connaît une impressionnante chute au niveau des résultats en championnat, comme si la planète foot s’était arrêtée au lendemain de la super Coupe d’Afrique remportée face à l’Espérance de Tunis.
Un recul qui a conduit au relâchement de la discipline dans ses rangs à telle enseigne que lors du dernier MAS/CODM, Halhoul et Zekroumi en sont venus aux mains au vu et au su de tout le monde, allusion faite aux caméras de la télévision.
Aujourd’hui et en attendant l’AGO du samedi 9 juin 2012, adhérents, sympathisants et supporteurs attendent le comité dirigeant au tournant, prêts à les interpeller sur leur gestion de l’équipe.
D’ailleurs, une récente réunion convoquée d’urgence par le président aurait abordé l’avenir du MAS à la lumière du changement d’entraîneur, des transferts attendus et des recrutements. Du pain sur la planche pour des dirigeants glorifiés hier et décriés aujourd’hui. Le football s’identifie à la nature humaine, comme dirait l’autre.