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Le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono, avait affirmé, à l'ouverture du 7ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD-VII), en août dernier, que le Japon ne reconnaît pas la pseudo-RASD, soulignant que «la présence dans la TICAD-VII de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme Etat n'affecte en rien la position du pays par rapport au statut de cette entité», allusion faite à la fantomatique RASD.
Cette position a été répétée lors du même sommet par le directeur général du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au ministère japonais des Affaires étrangères, l'ambassadeur Katsuhiko Takahashi, qui en plus de ses fonctions, occupe la position distinctive d’assistant du ministre des Affaires étrangères nippon.
«Le Japon ne reconnaît pas le Sahara comme Etat. Ceci est une position constante et immuable. Le Japon n’a pas l’intention de la changer», avait-il noté.
Nakatani Shinichi a réaffirmé la position de son pays dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion avec le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Mohcine Jazouli.
Le responsable nippon a souligné que lors de cette réunion bilatérale avec ce dernier, il a «pris bonne note de la position marocaine» concernant la question du Sahara et que «la position japonaise reste inchangée» à ce sujet.
De son côté, Mohcine Jazouli a indiqué que lors de ces entretiens, «le Japon a réaffirmé sa non-reconnaissance de toute entité séparatiste relative à la marocanité du Sahara».