-
Greffiers en grève
-
Un homme arrêté après avoir brisé des vitres de l'ambassade du Maroc en Suède
-
La délégation marocaine réitère les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par Sa Majesté le Roi
-
Droit d'accès à l'information: Débat institutionnel pour la révision du cadre juridique
-
Le Maroc participe au Caire à une réunion sur le traitement médiatique des questions environnementales
Dans sa réplique, tout en indiquant que c’est le chef du gouvernement qui est censé répondre à cette question et non le ministre de la Justice, le parlementaire socialiste a souligné que la non exécution des jugements rendus contre l’Etat relève d’un manque de respect à l’égard de la Justice et de la Constitution.
Pour sa part, Rachida Benmasoud a tiré la sonnette d’alarme quant à l’ampleur de la prostitution des Marocaines à l’étranger. S’adressant au ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, elle s’est interrogée sur les mesures prises pour protéger les Marocaines établies à l’étranger notamment dans les pays du Golfe où leurs conditions sont des plus inhumaines. Et de souligner que leur image nuit sérieusement à celle des autres Marocaines qui ont brillé de mille feux grâce à leurs compétences et leur savoir-faire dans diverses activités.
L’intervenante n’a pas manqué de souligner que les consulats et autres représentations diplomatiques du Maroc ont failli à leur mission consistant à apporter leur soutien juridique et social à ces femmes et à les accompagner en vue de mettre fin à leurs souffrances.
Dans ce cadre, Abdelkader Al Karrouti n’a pas omis de rappeler le mémorandum présenté par l’USFP au sujet de la représentativité des MRE au sein du Parlement et les discours du Roi qui mettent l’accent sur la nécessité de ladite représentativité, outre la Constitution de 2011 qui appelle à accorder davantage d’intérêt à cette communauté et à son développement. Et d’ajouter que les responsables administratifs des consulats et des ambassades ne sont pas en mesure de comprendre la situation de nos compatriotes, de les encadrer au niveau civique et religieux, encore moins de les accompagner.
Au sujet de l’enseignement traditionnel, la question orale posée par le député socialiste, Lahcen Bounouari, au ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufik, portait sur la mise à niveau dudit enseignement qui fait face à diverses contraintes, en dépit des programmes de réforme initiés par le département de tutelle.
Dans sa réponse, Ahmed Taoufik a souligné que la réforme de l’enseignement traditionnel fait partie des grands chantiers du fait de sa corrélation avec l’identité marocaine, ajoutant que les institutions dispensant ce type de cursus bénéficient de subventions matérielles et sociales, d’un programme unifié, ainsi que d’une homologation de ses diplômes.
Le ministre a rappelé que le nombre d’écoles de l’enseignement traditionnel se situe actuellement à 287 alors qu’il était de 114 en 2006. Pour ce qui est du nombre des élèves, la tendance a été, bien entendu, à la hausse, passant en dix ans de 7683 en 2006 à 27746 en 2016.
Dans sa réplique, le parlementaire ittihadi, Mohamed Bejilat, s’est interrogé sur la vision du gouvernement quant au devenir de l’enseignement traditionnel se basant sur des données rapportées par la dernière session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.
En ce qui concerne la lutte contre la prévarication, le député socialiste Saïd Baaziz a souligné que celle-ci ne peut se faire qu’à travers des dispositions juridiques, sachant que le précédent Exécutif avait promulgué des mesures juridiques en vue de protéger les dénonciateurs et les témoins des actes de corruption.
Dans sa question, Saïd Baaziz a rappelé que la lutte contre la prévarication ne peut être effective via des discours mais avec la simplification des procédures et l’opérationnalisation de la loi.
A l’approche du retour des MRE, le député socialiste Mohamed Aberkane a interpellé le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration sur les mesures qui devraient être prises par son département afin de résoudre l’épineux problème du transport des ressortissants marocains alors que le Maroc ne dispose d’aucune ligne ferry. Ce qui contraint les MRE à emprunter des navires battant d’autres pavillon étranger, situation qui s’accompagne souvent par des désagréments lors du transit, a tonné Mohamed Aberkane.
Par ailleurs, au nom du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, le député Mokhtar Saouab a axé sa question sur la fraude aux examens du baccalauréat. Pour le conseiller ittihadi, le gouvernement est sommé de contrer par tous les moyens pédagogiques ce phénomène, tout en réitérant la position du Groupe qui est contre l’emprisonnement des élèves en cas de fraude. Peine d’incarcération qui, par contre, devrait être prononcée à l’encontre des bandes qui sont à l’origine de la triche et des fuites des épreuves.