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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Ainsi, 47 conseillers ont voté pour, 18 contre, alors que 21 conseillers se sont abstenus.
En effet, les divergences ont ponctué les débats entre les groupes de la majorité et ceux de l'opposition qui estiment que ce projet s'inscrit dans la lignée des précédents.
Intervenant lors d'une séance plénière, Mohamed Alami, au nom du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, a affirmé que le groupe s'oppose vigoureusement à ce projet "qui s'inscrit dans la lignée des précédents et auxquels nous nous sommes opposés depuis 4 ans".
Ce projet « manque de vision stratégique globale. Il est incapable de mettre en place des mécanismes pour créer des postes d'emploi et répond à une approche technique du concept de la réforme ne servant pas les équilibres sociaux, de même qu'il n'apporte rien de nouveau pour la classe ouvrière et l'ensemble des salariés », a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre que ce projet de loi repose sur la même démarche "stérile" adoptée par le gouvernement dans une conjoncture "qu'on aurait pu exploiter (...) au profit du développement du modèle économique national".
Pour le président du Groupe socialiste, l’examen de ce projet intervient au moment où le monde entier célèbre la Journée internationale des droits humains et dans un contexte marqué par une forte tension sociale due à la hausse des prix, à l'atteinte aux libertés syndicales et à la violation des droits des travailleurs.
Concernant le respect des droits humains, Mohamed Alami a tenu à souligner que depuis l’investiture du gouvernement Benkirane, la situation au Maroc n’a cessé de régresser et même les marches pacifiques de protestation ont été réprimées précisant que les libertés syndicales continuent d’être bafouées portant ainsi atteinte à l’image du pays. Et de conclure que le projet de loi de Finances 2016 est un projet défaitiste au niveau des choix qui n’ont pas d’ambitions.
Par ailleurs, Ahmed Alami a indiqué que le grand défi à relever par le Maroc actuellement, c’est de réussir à mettre en œuvre le grand chantier de la régionalisation avancée tant au niveau des textes législatifs que des moyens financiers et humains. Toutefois, a-t-il fait savoir, la répartition géographique inéquitable des investissements ne peut aucunement servir ce chantier, puisque près de 63% des montants mobilisés bénéficient à deux régions seulement, à savoir Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra. Avec les 4 milliards de dirhams proposés par l’Exécutif au bénéfice des douze régions, soit 333 millions de dirhams chacune, le gouvernement n'est pas à la hauteur des enjeux et des objectifs de la nouvelle donne régionale.
Les réalisations accomplies "demeurent insuffisantes", et ne répondent aucunement aux attentes des citoyens marocains et particulièrement des jeunes qui continuent de subir les affres du chômage avec un gouvernement inerte et manquant gravement d’imagination.