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Cette rencontre a été ouverte par le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, en présence du président du Groupe socialiste, Mohamed Alami, du président du Conseil administratif de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP), ainsi que des représentants de l’Association internationale de la mutualité.
La rencontre a été également marquée par la diversité avec la participation de parlementaires des deux Chambres, de représentants des centrales syndicales, des partis politiques et organisations de la société civile, en plus des responsables de diverses mutuelles marocaines.
« L’organisation de cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre des initiatives prises par le Groupe socialiste à la Chambre des conseillers en vue d’élargir le débat public sur les dossiers importants qui intéressent la société marocaine, notamment lors des phases au cours desquelles le Parlement légifère.
Cela a pour objectif de garantir la participation de toutes les parties, et de prendre en compte tous les points de vue aussi divergents soient-ils, car cette méthode aboutit à des propositions et des idées qui peuvent aider le législateur et l’inciter à prendre en considération les intérêts de tous les intervenants », a assuré Mohamed Alami lors de son allocution.
Il a tenu à rappeler l’importance de cette journée d’étude, car la problématique de la mutualité est une question sociale de grande importance pour de larges couches de la société marocaine, d’autant plus que la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des conseillers se penchera sur le projet de Code de la mutualité lors de sa session d’automne.
Mohamed Alami a, par ailleurs, affirmé que cette méthode adoptée par son groupe parlementaire rime avec la volonté d’ancrer l’approche participative prônée par la nouvelle Constitution. Cette volonté a été confirmée par le fait que la deuxième Chambre a soumis ledit Code au Conseil économique, social et environnemental afin qu’il émette son avis sur ce sujet.
Pour sa part, Driss Lachgar a mis en valeur cette volonté d’élargir le débat aux grands dossiers sociétaux en affirmant que cette journée d’étude constitue une leçon de ce que doivent être les relations entre les différents acteurs, en rappelant que l’approche participative a permis au Maroc de gérer avec succès ce qu’on appelle le Printemps arabe.
Il a également salué l’effort important déployé par les nouveaux responsables de la MGPAP pour recrédibiliser l’action mutualiste, affirmant que celle-ci est considérée par l’USFP comme partie intégrante des valeurs de solidarité sans lesquelles la justice sociale ne peut être instaurée, encore moins se développer.
Le président de la MGPAP, Abdelmoula Abdelmoumni, a, pour sa part, déploré l’attitude du gouvernement actuel qui, au lieu de revoir le projet de Code de la mutualité, s’est contenté de garder en l’état la copie du gouvernement précédent sans prendre en compte les remarques des mutualistes. Il a, par ailleurs, exhorté les parlementaires présents lors de cette rencontre à les prendre en considération lors de la discussion du projet au sein de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme.
Said Radi, docteur en droit, a, quant à lui, critiqué le projet de Code de la mutualité, car il renforce, selon lui, le rôle de l’administration dans la gestion des mutuelles contredisant ainsi le principe de la liberté d’initiative et d’action reconnu mondialement en tant que condition sine qua non de développement de l’action mutualiste. En outre, ce projet a réduit le champ d’intervention des mutuelles en leur interdisant de gérer des hôpitaux.