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CCSRS : Le secteur bancaire demeure résilient
Ainsi, l’on a fait savoir, au cours de cette réunion, que l’encours de l’épargne collectée a atteint 67,2 milliards de dirhams (MMDH), soit en hausse de 11%. Cette évolution, signale-t-on, est principalement tirée par la croissance des comptes à vue et des comptes sur carnet.
D’autre part, a-t-on ajouté, la distribution des crédits par le Groupe a crû de 7% passant de 57.5 MMDH en 2013 à 61.5 MMDH en 2014. Et de préciser que cette progression témoigne de l’implication du Groupe dans le financement de l’économie et du monde rural marocain.
De leur côté, les crédits à l’agriculture et à l’agro-business ont augmenté de 7 % entre 2013 et 2014, note-t-on.
S’agissant du deuxième axe, en l’occurrence la progression de la performance financière, l’on a fait état d’un Produit net bancaire et d’un Résultat net sociaux qui ont respectivement, au titre de l’année 2014, atteint 2,96 MMDH et 430 millions de dirhams (MDH), soit en progression de 4% et de 6% par rapport à l’exercice précédent. Cette évolution s’explique, relève-t-on, essentiellement par une baisse du coût des ressources, une bonne tenue de la marge d’intérêts et des marges sur commissions, ainsi qu’une maîtrise des charges d’exploitation.
L’on précise, par ailleurs, qu’au 31 décembre 2014, le Produit net bancaire consolidé et le Résultat net part du Groupe ont atteint respectivement 3,1 MMDH et 513 MDH.
Pour ce qui est du troisième point, l’on a indiqué, lors de cette réunion, que les fonds propres réglementaires ont enregistré une hausse de 7% atteignant de ce fait 7,3 MMDH. C’est en tirant profit de la bonne performance financière du Groupe et de sa politique qui concilie rentabilité, croissance et renforcement de l’assise financière dans le respect des exigences réglementaires de Bank Al Maghrib, que cela a été possible, fait-on savoir. Quant à la question du renforcement des actions pour l’agriculture solidaire, l’on a indiqué que la banque a renforcé ses efforts pour la bancarisation du monde rural à travers la couverture de nouvelles localités rurales et périurbaines et l’élargissement du périmètre de financement à tous les secteurs d’activité de « l’économie rurale » tout en gardant l’agriculture comme secteur prioritaire. Elle a également instauré, poursuit-on, de nouveaux canaux de distribution à faible coût, basés sur les évolutions technologiques et les synergies entre les filiales du Groupe.
A titre d’exemple, a-t-on relevé, la Société de financement et de développement agricole, Tamwil El Fellah, a distribué 407 MDH de crédits en 2014. Et ce n’est pas tout. A l’horizon 2017, l’on a indiqué que l’encours de crédits prévisionnel s’élèverait à près de 3 MMDH.
Il est à noter, en outre, que cette société est spécialisée dans le financement des programmes gouvernementaux du pilier solidaire du Plan Maroc Vert et de toutes les petites et moyennes exploitations agricoles dudit Plan, exclues du financement bancaire classique et présentant des projets rentables et viables.
De son côté, la Fondation ARDI dont la mission s’inscrit pleinement dans le pilier II du Plan Maroc Vert, consiste à faire bénéficier le plus grand nombre de ruraux de micro-financements nécessaires à leur insertion économique.
Les encours de financement accordés par la Fondation ARDI pour le micro-crédit dont les clients actifs sont de 108.500, s’élèvent au 31 décembre 2014 à 254 MDH, signale-t-on, précisant que la Fondation Crédit Agricole pour le développement durable a apporté son assistance technique et financière à des projets d’intérêt général visant l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs par la promotion d’activités génératrices de revenus adaptées aux caractéristiques écologiques et pédoclimatiques locales.
Présidé par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime et ce, en présence du président du Directoire de la MAMDA-MCMA, des secrétaires généraux du ministère de l’Intérieur et de l’Agriculture, des représentants de la Direction du Trésor, de la DEPP et de la Caisse de dépôt et de gestion, le Conseil de surveillance a le mérite de soulever la capacité du Crédit Agricole du Maroc à concilier sa vocation de banque universelle et la mission de service public dont il est investi.