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Energies renouvelables en Afrique : Les opportunités de coopération en débat à Casablanca
Divers ateliers ont permis d'explorer l'impact des solutions numériques en faveur de la transition énergétiqueAvec plus de 10.000 visiteurs, des dizaines de conférences thématiques et une forte mobilisation des acteurs nationaux et internationaux, le salon s’est imposé comme une plateforme majeure pour penser et construire l’avenir de la mobilité durable en Afrique et au-delà, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.
Cet événement a notamment consacré la France en tant que pays d’honneur, reflétant la solidité des liens historiques unissant le Maroc et la France, ainsi que leur volonté commune d’avancer ensemble vers une transition durable ambitieuse.
Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, était présent pour marquer cette collaboration. Aux côtés d’autres acteurs de premier plan, tels que les Emirats Arabes Unis, l’Allemagne, le Canada et la Chine, la Suède a également bénéficié d’un espace dédié, valorisant ses solutions innovantes, avec la présence de Jörgen Karlsson, ambassadeur de Suède au Maroc, lors de la première journée, rapporte la MAP.
La dernière journée a été marquée par des discussions de haut niveau autour de la logistique verte et des voies de la décarbonation du transport terrestre, mettant en avant les synergies possibles pour créer des chaînes de transport plus durables et optimiser les infrastructures existantes.
Divers ateliers ont permis d'explorer l'impact des solutions numériques en faveur de la transition énergétique, tandis que la conférence coordonnée par la Coopération allemande GIZ et le ministère du Transport et de la Logistique et celui de la Transition énergétique et du Développement durable a souligné le rôle des énergies renouvelables dans l'électrification des transports, notamment à travers les projets de tramway, de Bus à haut niveau de service (BHNS) et le développement ferroviaire par l'ONCF.
L’après-midi a vu émerger des sujets d’envergure internationale, avec un focus particulier sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM) et ses implications pour les entreprises marocaines dans un contexte de transition énergétique mondiale. Cette thématique, au cœur des préoccupations des industriels et des exportateurs, a suscité des débats riches en perspectives sur les opportunités et défis liés au Green Deal européen.
Parallèlement, l’innovation a été mise à l’honneur à travers le Startup Arena by GIES & StartGate, où des entrepreneurs marocains ont pu présenter des solutions audacieuses pour relever les défis de la mobilité durable. Cette initiative a mis en lumière de jeunes pousses visionnaires dont les projets pourraient transformer l’écosystème du transport et de la logistique. Parmi elles, Weego, Pogo, SimPower, FindCharge, Lowgistic, Streetrapshody, Irsalkom, Gova et CleMoPi ont su se démarquer via la pertinence et l’impact de leurs solutions, illustrant l’ambition du Maroc de devenir un hub technologique et industriel de la mobilité durable.
Depuis son ouverture, le GIES a été le théâtre d’une dynamique exceptionnelle, rassemblant des acteurs institutionnels, industriels, startups, experts et investisseurs autour d’une ambition commune : accélérer la transition vers une mobilité plus propre, plus intelligente et plus inclusive, ajoute-t-on de même source.
Avec des thématiques allant de la décarbonation des transports aux infrastructures de demain, en passant par la fiscalité environnementale et l’impact de l’intelligence artificielle sur la mobilité, le sommet a offert une vision globale des transformations en cours et des opportunités à saisir.
En marge des conférences et des workshops, la FTL-CGEM a également mené des échanges bilatéraux avec plusieurs délégations africaines, notamment l’Autorité de régulation des transports de la République Islamique de Mauritanie et la délégation camerounaise.
Ces rencontres ont renforcé les liens entre le Maroc et ses partenaires du continent, en mettant en avant la nécessité d’une coopération accrue pour harmoniser les politiques de transport et faciliter les échanges économiques interrégionaux, en alignement avec l'Initiative Atlantique Royale du Maroc pour l’Afrique. L’Union internationale des transports routiers (IRU), partenaire institutionnel, a également souligné l’importance de cette coopération pour une transition durable.
Le succès de cette première édition n’aurait été possible sans l’implication de nombreux partenaires, parmi lesquels la CGEM, Casa Transport SA, Casa Bus, la Ville de Casablanca, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), l’AMDIE, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), Huawei, Yutong, la CDG, ainsi que les ministères de l’Industrie et du Commerce, de la Transition énergétique et du Développement durable, du Transport et de la Logistique, et de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration. Grâce à leur engagement, le GIES 2025 a pu offrir une plateforme de réflexion et de collaboration unique, jetant les bases d’une mobilité plus verte et plus durable.
Fort de cet élan, le GIES donne d’ores et déjà rendez-vous en 2026 pour une deuxième édition encore plus ambitieuse, avec l’objectif de poursuivre le dialogue, d’accélérer les investissements et de concrétiser les engagements en faveur d’un transport durable.