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Selon lui, si le Maroc a pu enregistrer des avancées considérables sur le plan du renforcement de la croissance et de la réduction de la pauvreté durant la décennie écoulée, il reste encore beaucoup à «faire pour réduire le chômage, notamment chez les jeunes, et améliorer davantage les indicateurs sociaux tels que le taux d’alphabétisation et l’égalité d’accès aux infrastructures de base et aux services de santé et d’éducation».
Le chef de la mission du FMI n’en reste pas là. Il estime que les finances publiques doivent elles aussi faire objet de réformes. A ce propos, il a déclaré que malgré le fait que l’orientation budgétaire du projet de loi de Finances 2013 demeure appropriée, la viabilité des finances publiques à moyen terme passe par la mise en œuvre de réformes structurelles essentielles qui permettront également de dégager des marges de manœuvre budgétaires pour améliorer la protection sociale et investir davantage dans le capital humain et dans l’infrastructure.
A cet égard, Jean-François Dauphin a indiqué que la réforme du système de subventions est indispensable et urgente, car «le système actuel obère les ressources budgétaires et constitue un moyen inefficace de soutien aux populations dans le besoin». La réforme du système de retraites est également urgente, selon lui, pour assurer sa pérennité et préserver la viabilité des finances publiques à moyen et long termes. Il a aussi appelé les autorités marocaines à une plus grande flexibilité du taux de change qui renforcerait la contribution des réformes structurelles au soutien à la compétitivité et à l’absorption des chocs extérieurs
Des réformes qui s’imposent, estime Jean-François Dauphin, au regard de la conjoncture extérieure de plus en plus difficile et qui exige de renforcer la compétitivité.
D’après lui, les pressions extérieures devraient persister et une détérioration supplémentaire de l’environnement international n’est pas à exclure.
Jean-François Dauphin a également saisi l’occasion pour dresser un état des lieux de l’économie marocaine qui va connaître un ralentissement du PIB en 2012 à environ 3%, même si la croissance hors agriculture se maintenait à 4,5%. Le déficit des transactions courantes devrait dépasser 8% du PIB, bien que les réserves se soient stabilisées à environ quatre mois d’importations et le déficit budgétaire devrait diminuer pour se rapprocher de 6% du PIB grâce, notamment, à l’ajustement en juin des prix des produits subventionnés. Quant à l’inflation et au taux de chômage, ils devraient demeurer respectivement à 1,3% et à près de 9%.
Concernant le secteur bancaire, il a recommandé la poursuite des efforts pour améliorer l’accès aux services financiers, notamment dans les régions rurales, renforcer l’intermédiation et contribuer à élargir l’accès au crédit, en particulier, pour les petites et moyennes entreprises.