La 21ᵉ édition du Festival international du film de Marrakech a déployé un somptueux éventail de récits, d’hommages et de réflexions artistiques. Ce rendez-vous incontournable de la scène cinématographique internationale a permis de mettre en lumière des œuvres bouleversantes et des figures emblématiques, en mêlant profondeur narrative, hommage posthume et exploration poétique des émotions humaines.
La réalisatrice argentine Silvina Schnicer a marqué cette édition avec son long-métrage The Cottage (La Quinta), une plongée troublante au cœur des relations familiales et des non-dits. Ce film, projeté dans le cadre de la compétition officielle, explore la quête de quiétude d’une famille face à des mystères inquiétants. À travers une mise en scène maîtrisée, Schnicer manipule subtilement le hors-champ et les silences, instaurant une tension palpable où l’apparence du bonheur familial est mise à rude épreuve.
Cette œuvre, d’une rare intensité, interroge les fragilités humaines et les peurs enfouies, tout en dévoilant la force évocatrice des espaces confinés. Le jeu des acteurs, allié à une direction artistique immersive, projette le spectateur dans une ambiance oppressante qui résonne bien au-delà de l’écran.
Le réalisateur marocain Daoud Aoulad-Syad a, pour sa part, transporté les spectateurs dans les vastes étendues désertiques d’Assa avec son film Le Lac Bleu. Ce long-métrage, projeté dans la section Panorama du cinéma marocain, incarne une ode au désert et à ses mystères. À travers le voyage initiatique de Youssef, un jeune orphelin non-voyant, le réalisateur questionne la perception sensorielle et la capacité du cœur à transcender les limites imposées par les sens.
La photographie saisissante d’Ali Benjelloun et le design sonore méticuleux de Sara Kadouri transforment le désert en un personnage à part entière, amplifiant l’impact poétique du film. Fidèle à son esthétique minimaliste, Aoulad-Syad fait de la nature un miroir de l’âme humaine, où la quête d’un lac légendaire devient un prétexte pour sonder la condition humaine et l’émerveillement face à l’inconnu.
Vibrant hommage à une légende du cinéma marocain
Le Festival a également été marqué par une cérémonie émouvante en hommage à feue Naïma Elmcherqui, une icône du cinéma marocain disparue en octobre dernier. Cette soirée, riche en témoignages poignants, a célébré l’héritage d’une femme passionnée et engagée, dont le talent a traversé les frontières et les époques.
Au Palais des Congrès, en présence de personnalités du cinéma et des proches de l’actrice, l’Etoile d’or du Festival a été remise à sa fille, Yasmine Khayat, qui a exprimé sa profonde gratitude envers Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. Les éloges des artistes et réalisateurs présents ont rappelé la générosité, l’humilité et l’influence inégalées de Naïma Elmcherqui dans le paysage culturel marocain.
La projection du film L'Automne des pommiers de Mohamed Mouftakir, dans lequel elle avait brillé, a ajouté une touche symbolique à cet hommage, confirmant que sa mémoire demeure vivante dans le cœur des cinéphiles.
Célébration de la diversité et de l’universalité du cinéma
En réunissant des œuvres aussi variées que The Cottage et Le Lac Bleu, le Festival international du film de Marrakech démontre son rôle crucial dans le rayonnement de la culture cinématographique. Avec une compétition officielle regroupant 14 longs-métrages, cet événement offre une plateforme unique pour des cinéastes émergents et confirmés, tout en soulignant l’importance des récits universels dans un monde en quête d’émotions partagées.
De la profondeur psychologique des drames familiaux à la poésie visuelle des déserts marocains, en passant par l’hommage à des figures légendaires, cette édition incarne la richesse et la diversité du septième art. Marrakech, véritable carrefour des cultures et des imaginaires, s’impose une fois de plus comme un temple du cinéma, où chaque projection résonne comme une invitation à rêver, à réfléchir et à se souvenir.
La réalisatrice argentine Silvina Schnicer a marqué cette édition avec son long-métrage The Cottage (La Quinta), une plongée troublante au cœur des relations familiales et des non-dits. Ce film, projeté dans le cadre de la compétition officielle, explore la quête de quiétude d’une famille face à des mystères inquiétants. À travers une mise en scène maîtrisée, Schnicer manipule subtilement le hors-champ et les silences, instaurant une tension palpable où l’apparence du bonheur familial est mise à rude épreuve.
Cette œuvre, d’une rare intensité, interroge les fragilités humaines et les peurs enfouies, tout en dévoilant la force évocatrice des espaces confinés. Le jeu des acteurs, allié à une direction artistique immersive, projette le spectateur dans une ambiance oppressante qui résonne bien au-delà de l’écran.
Le réalisateur marocain Daoud Aoulad-Syad a, pour sa part, transporté les spectateurs dans les vastes étendues désertiques d’Assa avec son film Le Lac Bleu. Ce long-métrage, projeté dans la section Panorama du cinéma marocain, incarne une ode au désert et à ses mystères. À travers le voyage initiatique de Youssef, un jeune orphelin non-voyant, le réalisateur questionne la perception sensorielle et la capacité du cœur à transcender les limites imposées par les sens.
La photographie saisissante d’Ali Benjelloun et le design sonore méticuleux de Sara Kadouri transforment le désert en un personnage à part entière, amplifiant l’impact poétique du film. Fidèle à son esthétique minimaliste, Aoulad-Syad fait de la nature un miroir de l’âme humaine, où la quête d’un lac légendaire devient un prétexte pour sonder la condition humaine et l’émerveillement face à l’inconnu.
Vibrant hommage à une légende du cinéma marocain
Le Festival a également été marqué par une cérémonie émouvante en hommage à feue Naïma Elmcherqui, une icône du cinéma marocain disparue en octobre dernier. Cette soirée, riche en témoignages poignants, a célébré l’héritage d’une femme passionnée et engagée, dont le talent a traversé les frontières et les époques.
Au Palais des Congrès, en présence de personnalités du cinéma et des proches de l’actrice, l’Etoile d’or du Festival a été remise à sa fille, Yasmine Khayat, qui a exprimé sa profonde gratitude envers Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. Les éloges des artistes et réalisateurs présents ont rappelé la générosité, l’humilité et l’influence inégalées de Naïma Elmcherqui dans le paysage culturel marocain.
La projection du film L'Automne des pommiers de Mohamed Mouftakir, dans lequel elle avait brillé, a ajouté une touche symbolique à cet hommage, confirmant que sa mémoire demeure vivante dans le cœur des cinéphiles.
Célébration de la diversité et de l’universalité du cinéma
En réunissant des œuvres aussi variées que The Cottage et Le Lac Bleu, le Festival international du film de Marrakech démontre son rôle crucial dans le rayonnement de la culture cinématographique. Avec une compétition officielle regroupant 14 longs-métrages, cet événement offre une plateforme unique pour des cinéastes émergents et confirmés, tout en soulignant l’importance des récits universels dans un monde en quête d’émotions partagées.
De la profondeur psychologique des drames familiaux à la poésie visuelle des déserts marocains, en passant par l’hommage à des figures légendaires, cette édition incarne la richesse et la diversité du septième art. Marrakech, véritable carrefour des cultures et des imaginaires, s’impose une fois de plus comme un temple du cinéma, où chaque projection résonne comme une invitation à rêver, à réfléchir et à se souvenir.