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Par ailleurs, il est à rappeler que les efforts fournis récemment dans ce sens par les militants du parti viennent consolider sa position historique de leader en la matière. Le parti a toujours appelé à démocratiser l’action politique et à une Constitution plus démocratique. C’est ce qu’a fait entendre le Premier secrétaire du parti, Abdelouahed Radi, dans son intervention. M. Radi n’a pas caché son enthousiasme quant au déroulement du travail de la commission interne du parti chargée d’élaborer les suggestions du parti soumis au débat lors du Conseil national tenu dimanche dernier. Il a même précisé que le parti poursuivra ses rencontres avec les responsables de la commission nationale chargée des réformes constitutionnelles. Pour ce faire, le Premier secrétaire a souligné que le parti est à la disposition de la dite commission pour détailler et discuter davantage les propositions du parti.
Mohamed Achaâri, membre du Bureau politique et rapporteur de la commission interne du parti chargée de l’élaboration de la première plateforme concernant les réformes soumises au débat dimanche, a fait savoir que l’enjeu actuel est de taille. C’est pourquoi la commission s’est penchée minutieusement sur tous les points relatifs à la Constitution et également à sa mise en application. Car d’après lui, il est fondamental de revendiquer, tout d’abord, des réformes concrètes et facilement applicables. Surtout que le volet de la mise en application a toujours été un obstacle technique devant toutes les Constitutions.
A cette occasion, l’intervention d’Achaâri a été plutôt technique. Le membre du Bureau politique a énuméré les dizaines de suggestions qui ont été débattues et enrichies par d’autres que le Conseil national a jugé nécessaire d’ajouter à la copie finale soumise aux autorités compétentes.
Le leader Mohamed Elyazghi n’a pas été en reste. Son intervention a été d’une ultime importance pour remettre la pendule à l’heure et faire délier toutes les mauvaises langues qui refusent d’admettre les réalités : «Le parti a soumis en 2009 un mémorandum de réformes au Souverain dont nous devons être fiers aujourd’hui. L’actuel mouvement des jeunes ne doit nullement représenter pour nous un complexe d’infériorité car seuls les partis faibles ont peur de cette dynamique», a assuré Elyazghi. Et afin d’argumenter sa vision, le leader a rappelé qu’«au lendemain de l’indépendance, la Constitution n’était pas de mise. Elle a été soulevée pour la première fois le 3 avril 1960 par la commission centrale de l’UNFP qui a réclamé une constituante». Une idée rejetée par Feu Hassan II. Ce qui a été bénéfique, d’après Elyazghi, qui a signalé que «le défunt Roi avait pris la bonne décision sinon, la constituante aurait été certainement en deça des attentes du parti. Elle aurait pu donner une Constitution plus inique et pire que celle des exégètes français ».
Les autres interventions des membres du Conseil national se sont plutôt focalisées sur plusieurs points, à savoir la promulgation d’un chapitre relatif aux partis politiques, les prérogatives des instances élues ainsi que les droits de la femme et l’égalité entre tous les citoyens.