-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
L’adoption de cette déclaration fait suite au briefing de ce dernier au Conseil de sécurité, le 29 janvier 2019, au sujet des derniers développements du processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations unies, notamment la tenue de la table ronde de Genève, les 5 et 6 décembre 2018.
Les membres de l’organe exécutif des Nations unies ont ainsi souligné que la résolution 2440, adoptée par le Conseil de sécurité le 31 octobre dernier, constitue la base du processus politique en cours.
A cet égard, il convient de rappeler que la résolution 2440 avait défini les paramètres de la solution comme étant "politique, réaliste, pragmatique et durable, qui repose sur le compromis".
Etant pleinement convaincu que l’Initiative marocaine d’autonomie répond parfaitement à ces paramètres, le Conseil de sécurité avait, dans cette même résolution, réaffirmé la prééminence de cette initiative qui constitue un effort sérieux et crédible du Maroc pour mettre fin à ce différend régional.
En outre, le Conseil de sécurité a consacré le rôle de l’Algérie en tant que partie prenante pleine et entière dans ce processus politique, en se félicitant de la participation de ce pays, au même titre que le Maroc, la Mauritanie et le Polisario à la table ronde de Genève.
Parallèlement, les Quinze ont pris note de l’engagement du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario à prendre part à la seconde table ronde durant le premier trimestre de 2019 et ont soutenu leur engagement constructif, en cours, auprès de l’Envoyé personnel, consacrant, ainsi, le format de la première table ronde de Genève comme base pour les prochaines échéances dans le cadre du processus politique.
Il convient de rappeler que la résolution 2440 a, pour la première fois, mis l’Algérie devant ses responsabilités, en la citant, nommément, en tant que partie prenante dans le processus politique, jusqu'à son aboutissement.
En effet, dans cette résolution, le Conseil de sécurité, qui "note que les invitations à une première table ronde à Genève les 5 et 6 décembre 2018 ont été adressées le 28 septembre 2018, se félicite que le Maroc, le front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie aient répondu favorablement et les encourage à travailler de manière constructive avec l’Envoyé personnel, dans un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus, de sorte qu’il aboutisse".
Ainsi, le Conseil de sécurité a donné amplement raison à la demande constante et incessante du Maroc pour la participation pleine et entière de l’Algérie. La contribution de l’Algérie, qui doit être à la hauteur de ses responsabilités dans le dossier du Sahara marocain, est impérative pour l’aboutissement de tout processus politique.
En réaffirmant les dispositions de sa résolution 2440, le Conseil de sécurité réitère, avec force, son exigence vis-à-vis du Polisario de ne plus retourner dans la zone tampon de Guergarate et de cesser ses actes déstabilisateurs à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain.
Ces violations par le Polisario compromettent sérieusement les efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour la relance du processus politique.
Le Maroc, faut-il le rappeler, a, à maintes reprises, saisi le Conseil de sécurité et le Secrétaire général au sujet des violations récurrentes et condamnables par le Polisario, aussi bien des dispositions des résolutions 2414 et 2440 du Conseil de sécurité, que du cessez-le-feu et des accords militaires.