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Lundi 4 Novembre 2019
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ARabat, l’adoption de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain a été reçue avec satisfaction et optimisme. C’est loin d’être le cas tant à Alger que chez le Polisario qui est monté au créneau, menaçant de «reconsidérer son engagement dans le processus de paix dans son ensemble». Le vote, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de la résolution 2494 sur le dossier du Sahara a été perçu avec satisfaction par le Maroc qui a réagi quelques heures seulement après l’adoption du nouveau texte onusien. En effet, l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’ONU, Omar Hilale, a exprimé la satisfaction du Maroc de cette nouvelle résolution. Lors d’une déclaration à la presse, le responsable a affirmé que le nouveau texte consacre pour la première fois les tables rondes en tant que «voie» dans laquelle les quatre participants (le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario) doivent s’engager de manière constructive, complète et responsable jusqu’à sa conclusion. Il a souligné que cette résolution consacrait et renforçait «l'élan positif généré par les deux tables rondes de Genève, qui ont, à nouveau, été saluées par le Conseil de sécurité». Ajoutant que cet élan permettra une reprise, plus efficiente par le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara, du processus politique là où l'ancien Envoyé personnel Horst Koehler l’a laissé. Omar Hilale a également qualifié la résolution de «plus qu'un simple renouvellement technique» de la mission de la MINURSO car elle «affirme, renforce et consacre les paramètres fondamentaux» d'une solution politique. Cette satisfaction du Maroc est aux antipodes de la réaction du Polisario qui, dans un communiqué, a considéré que l'adoption de cette résolution «constitue un retour profondément regrettable et inacceptable au ''statu quo'' et «porte un coup sérieux à l'élan politique». Le communiqué publié, quelques heures après l’adoption par le Conseil de sécurité, souligne que la nouvelle résolution reste «sans aucune action concrète pour faire avancer le processus de paix des Nations unies». Ajoutant : «Le Conseil de sécurité a manqué une autre occasion d'empêcher l'effondrement du processus de paix des Nations unies. Face aux échecs du secrétariat de l'ONU et du Conseil de sécurité d’empêcher le Maroc de dicter les termes du processus de paix et le rôle de l'ONU au Sahara, le Front Polisario n'a d'autre choix que de reconsidérer son engagement dans le processus de paix dans son ensemble». Revenant à la charge par le biais de son officine de propagande, le soi-disant ministre des Affaires étrangères de la pseudoRASD, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé, pince-sans-rire, qu’il y avait une «complicité flagrante» avec le Maroc «à l’intérieur même du Conseil de sécurité» et «tentative d’utiliser l’autorité du Conseil de sécurité pour outrepasser les décisions de la légalité internationale ». Ce qui sous entend que les résolutions de celui-ci ne pouvaient fonder la légalité internationale qu’au cas où elles s’alignaient aveuglément sur les thèses surannées du séparatisme puisqu’«il n'y aura aucune tolérance à l'égard de toute tentative de changer la mission (de la MINURSO) qui consiste à organiser un référendum d’autodétermination ». Pour Alger qui n’a réagi que tardivement à l’adoption de la résolution 2494, celle-ci n’a pas obtenu le consensus de tous les membres du Conseil de sécurité. Ce qui est regrettable, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères qui précise que l’Algérie, en sa qualité de partie observatrice dans le processus de paix et qui a toujours soutenu, sans réserve, les efforts du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel, souhaite confirmer la responsabilité du Conseil de sécurité et reconfirmer son engagement à aider les deux parties du conflit à parvenir à une solution politique juste et durable en conformité avec les principes de l’ONU.
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