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« La session de février a été reportée, certes, faute de quorum. Mais ce report démontre la crise grave dont souffre ce Conseil depuis son élection en 2009, et révèle également la persistance des dissensions entre les partis politiques au sein du bureau qui gère les affaires de Casablanca », assure un conseiller qui a requis l’anonymat.
La même source a confirmé dans une déclaration à « Libé » que cette session sera tenue une fois que les partis composant la majorité, à savoir l’UC, le PAM, le PJD et le MP, se mettent d’accord avant la session de crainte que le compte administratif ne soit rejeté par les conseillers. Pour cette raison, des tractations se sont engagés pour désamorcer la crise le plus tôt possible.
Un autre conseiller contacté par « Libé » et qui a requis lui aussi l’anonymat, donne sa vision sur les causes de ce nouveau blocage au Conseil de Casablanca. Selon cette version, le PJD détient depuis plus d’an la délégation de signature relative à l’infrastructure et au niveau d’autres secteurs (social et culturel…) qui ont un rapport direct avec la population, ce qui lui permet de contrôler presque 90 % du budget de la métropole.
« Cette situation inquiète les autres partis de la coalition », précise la même source. Et d’ajouter : « L’approbation du compte administratif sera considérée comme un exploit pour le PJD. Pour cette raison, les autres partis font pression pour que ce parti cède certaines délégations de signature et appellent à revoir la charte d’honneur signée entre ces partis politiques» le 11 janvier 2012 et qui a mis fin, temporairement, à une grave crise qui a secoué le Conseil de la ville. La même source a dénoncé, d’autre part, « la politique de rente » menée par le PJD depuis qu’il a monopolisé les délégations de signature. « Un seul fait l’atteste. Le Conseil se compose de 147 membres dont environ 63 utilisent les voitures de service. C’est du jamais vu dans un conseil. La politique de rente a été développée par le PJD contrairement à son discours », martèle la même source.