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Au cours de cette rencontre, organisée à l’issue de la réunion trimestrielle du Conseil de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri a affirmé que la croissance nationale devait se situer entre 4,5% et 5,5% en 2011. Celle-ci est notamment liée à la performance globale et aux bons points du secteur agricole, a souligné le gouverneur de la Banque centrale. Mais aussi à l’amélioration de la demande extérieure et au renforcement de la demande intérieure dont l’évolution s’est poursuivie.
Au niveau international, l’analyse du Conseil fait observer une reprise continue de l’économie mondiale présageant des perspectives de croissance à l’échelle mondiale plutôt positives. Mais tout n’est pas rose pour autant. L’évolution des marchés de l’emploi et du crédit dans les pays avancés, ainsi que la dette souveraine dans la Zone euro constituent des facteurs de risque pouvant ralentir cet élan. Tout comme les fluctuations des cours mondiaux de matières premières et les pressions inflationnistes observées dans les pays émergents.
Soulignons qu’au cours de sa réunion, les sages du Conseil de la Banque centrale ont examiné et approuvé, au titre de l’exercice 2010, le Rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière du Maroc, ainsi que les activités de l’institution durant cette même période. Ils ont également examiné l’évolution récente de la situation économique monétaire et financière, ainsi que les perspectives d’inflation à l’horizon du troisième trimestre 2012. A ce propos, le Conseil a souligné que « l’inflation s’est située à 0,3% en avril en glissement annuel, après 1,6% au premier trimestre ». Alors que l’inflation sous-jacente s’est établie à 1,8% dans la même période, après 1,7% au premier trimestre.
Une croissance de l’ordre de 4,5 et 5,5%
Suite à la forte baisse des prix des produits alimentaires entre janvier et avril, les prévisions d'inflation au titre de l’année en cours s’établissent à 1,4% contre 2,1% annoncé. «Dans ce contexte caractérisé par une prévision centrale qui reste en ligne avec l’objectif de stabilité des prix et une légère orientation à la hausse de la balance des risques », la Banque centrale a décidé de maintenir le statu quo au niveau de son taux directeur à 3,25%.
Enfin, un Comité d’audit a été institué au sein même du Conseil en vue de consolider le système de gouvernance de la Banque. Cette structure aura pour missions de «rendre compte au Conseil des questions relatives à l’information comptable, l’audit interne et externe, le contrôle interne et la maîtrise des risques». Cette démarche s’inscrit dans le cadre des meilleures pratiques courantes en ce domaine.