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L’objectif aujourd’hui consiste à préserver un équilibre entre l’offre et la demande en assurant la disponibilité d’une énergie propre et au moindre coût. Il faut rappeler que la situation énergétique nationale se caractérise par une forte croissance de la demande. Ceci nécessite des investissements de l’ordre de 10 milliards de dirhams annuellement dans des projets de production, de transport et de distribution.
Parallèlement, à l’échelle internationale, le contexte énergétique est marqué par une baisse des prix du pétrole et du charbon, matières premières qui représentaient il y a quelques mois seulement 50% de la structure du coût du KWh.
Cette situation impose de nouveaux impératifs, à savoir une refonte des schémas organisationnels du secteur de l’électricité et la promotion de la participation du secteur privé sans la garantie de l’Etat.
Ainsi, la politique électrique nationale doit être axée sur la recherche du KWh le moins cher, la diversification des sources d’approvisionnement, la généralisation de l’accès à l’électricité et l’ouverture à l’international.
La recherche du KWh le moins cher passera aujourd’hui par plusieurs actions, dont notamment la contractualisation des échanges électriques entre le transport et les distributeurs, accompagnée de l’amélioration de la planification des investissements, le rééquilibrage de la structure tarifaire existante entre ces opérateurs. A cela s’ajoutent la constitution d’une banque de données des tarifs aux consommateurs et l’incitation à la performance à travers des indicateurs clairs et transversaux.
De même, les performances aussi bien opérationnelles que financières sont appelées à s’améliorer grâce à la création au sein de l’ONE d’une Direction performances opérationnelles et d’une gestion dynamique de la stratégie financière de l’office.
La recherche du KWh le moins cher passe aussi par une gestion optimale de la demande et une incitation à l’efficacité énergétique, l’accompagnement des industriels et l’optimisation de la couverture des risques.
Dans cet esprit, l’accord signé entre l’Office national d’électricité (ONE) et la Société Jorf Lasfar Energy company (JLEC), détenue à 100% par le Groupe TAQA de l’Emirat d’Abu Dhabi qui exploite actuellement les quatre unités existantes à Jorf Lasfar d’une puissance de 330 MW chacune Avec ce projet, la centrale électrique de Jorf Lasfar comptera désormais 6 unités qui permettront d’augmenter la production et de sécuriser l’approvisionnement du Maroc en électricité, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’équipement en matière d’énergie électrique.
«L’appel d’offres international pour le choix du constructeur des deux nouvelles unités sera lancé prochainement, a-t-on appris auprès de l’ONE», a rapporté la MAP.
Selon l’Office, cet accord constitue “la solution appropriée eu égard à ses avantages, tant en termes de coût du KW que du délai de réalisation”, vu les infrastructures disponibles, notamment les terrains, la prise d’eau de mer et un quai charbonnier.
La Société JLEC/TAQA sera chargée de la conception, du financement, de la construction et de la mise en service des deux nouvelles unités, ainsi que de l’extension du quai charbonnier existant et de l’exploitation et de la maintenance de l’ensemble du projet.
«Le document engageant les deux parties, fixe les principes directeurs et les modalités du développement des unités supplémentaires dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Un contrat avec garantie d’achat par l’ONE de l’électricité qui sera produite par le projet sera conclu entre les deux parties pour une durée de 30 ans, et ce dans le cadre du régime de la production privée de l’électricité», a ajouté la MAP.
Le recours au développement de ces unités constitue la solution appropriée eu égard à ses avantages, tant en termes de coût du kilowattheure que de délai de réalisation, apprend-on auprès de l’ONE.
Ces deux centrales s’inscrivent dans la dynamique d’extension de la centrale existante de Jorf Lasfar, dotée de 4 unités d’une puissance totale installée de 1360 MW. A noter que le coût de développement de ces 4 unités s’est élevé à environ 1,6 milliard de dollars.