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Le Collectif note que le discours et les messages véhiculés démontrent que les vrais objectifs de cet appel sont imprégnés de sous-entendus visant à discréditer l’action associative et semer le doute sur les rôles des associations et réseaux œuvrant dans les domaines du handicap et de l’autisme.
Cet appel s’inscrit également dans une campagne sournoise visant à parasiter et semer les amalgames à travers Facebook et certaines ondes de la radio.
D’un autre côté, il est clair que ces parties souffrent d’une absence avérée des mécanismes du plaidoyer et des approches d’implémentation des revendications dans le cadre du contexte socio-économique nationale. Plus encore, cette tendance à attaquer indument l’action associative est en parfait décalage avec les dispositions constitutionnelles qui ont érigé les organisations de la société civile au rang des institutions constitutionnelles qui jouent un rôle clé dans le processus participatif autour des politiques publiques.
Le Collectif tient à préciser que ces parties ont eu recours à certaines méthodes déplacées telles que : semer l’amalgame auprès des familles et des parties prenantes concernant l’origine de l’appel à ladite marche -les membres du Collectif ne cessant de recevoir des appels de clarification à ce sujet, celui-ci décline tout lien avec ladite marche-, propager des malentendus concernant la partie responsable de l’engagement des dépenses issues de la caisse de cohésion sociale, utiliser de manière malsaine les souffrances des familles pour les mobiliser contre les associations et réseaux œuvrant dans le domaine du handicap et de l’autisme, diffuser de fausses informations au sujet de la caisse de cohésion sociale, mobiliser les familles pour faire des revendications irréalistes –voire discriminatoires ! telle que la revendication de séparer l’autisme du handicap, falsifier la réalité en alléguant que le collectif ne représente pas les parents, alors que ce sont les familles qui l’ont créé !
Le Collectif interpelle ces parties quant à leurs réelles intentions. Il rappelle que les projets réussis sont bien ceux qui apportent une valeur ajoutée et évitent de se faire une visibilité sur la base de la déconstruction de l’acquis ! Il rappelle également que sa démarche consiste à la collaboration avec toutes les initiatives constructives, positives, réalistes et réalisables.
Le collectif déclare qu’il n’a aucun lien avec la marche bleue du 7 janvier et rappelle que son approche est basée sur les droits de l’Homme loin du misérabilisme et du sensationnalisme ou la propagande ; il demeure fidèle à son plan d’action qui est conforme avec son statut légal, lequel statut qui a été adopté démocratiquement sur une base participative et en conformité avec la CDPH et la Constitution de notre pays, insiste sur le fait que le changement social visant l’ancrage des comportements et attitudes positives et l’élaboration des politiques publiques inclusives nécessite la collaboration de toutes les forces vives, loyales et honnêtes de la nation, réaffirme l’importance primordiale du lien entre le militantisme pour les droits de l’Homme et les valeurs et principes de l’action honnête, structurée et concertée