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Pour le Club des magistrats dont le bureau exécutif a tenu une réunion urgente jeudi dernier à Rabat, ces poursuites sont «illégales», car elles sont basées sur des mots trop vagues tels que le « droit de réserve » ou celui d’«exprimer une opinion à caractère politique». Or, c’est le ministre de la Justice et des Libertés lui-même qui, selon le Club, doit être interpellé pour «les diverses violations qu’il a commises à l’encontre de la justice marocaine et des magistrats, alors qu’il est tenu, en tant que responsable gouvernemental, de respecter le droit de réserve». De plus, ajoute le Club des magistrats, Amal Hammami est poursuivie sans qu’elle ait le droit de se défendre ou d’être soutenue par l’un de ses collègues ou avocats au moment de son audition par l’inspection générale du ministère de la Justice et des Libertés.
En ce qui concerne le cas de Mohammed El Hayni, le Club affirme que celui-ci n’a pas été entendu par ladite inspection générale vu que celle-ci a refusé de lui fournir une copie de la plainte déposée contre lui par des parlementaires. A ce propos, le Club des magistrats met Ramid au défi de rendre publics les noms des parlementaires de la majorité qui ont porté plainte contre El Hayni.
Pour le Club, ces accusations ne sont que des alibis pour châtier toute voix hostile aux deux projets de lois organiques relatifs au Pouvoir judiciaire élaborés par le ministère de la Justice et des Libertés.
Selon le communiqué de presse du Club, le ministre de la Justice et des Libertés «s’est écarté de la voie de la réforme en poursuivant deux magistrats dont tout le monde reconnaît la probité pour la seule raison qu’ils ont exprimé leurs opinions et parlé de lois qui engagent leur avenir et celui du pays».
Le Club a également décidé d’organiser une visite de solidarité à Mohammed El Hayni et Amal Hammami le vendredi 11 décembre à 15 heures.
Lors de leur visite, les magistrats brandiront des pancartes dénonçant les atteintes à la liberté d’expression et scotcheront leurs bouches en guise de protestation.