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Cette décision de la Cour des comptes intervient après que cette dernière a condamné les trois personnes impliquées dans cette affaire (qui remonte à 2010-2014) à des amendes allant de 100.000 à 900.000 DH en fonction de l’importance des montants concernés par les contraventions dont ils se sont rendus coupables, en vertu de l'article 66 du Code des juridictions financières.
En effet, après l’achèvement de la procédure d’enquête, les magistrats de la Cour des comptes se sont rendu compte de l’existence de preuves relatives à la commission de faits de nature à justifier des sanctions pénales.
Ils ont donc décidé de saisir le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du ministère public. Car, selon le même communiqué, les poursuites devant la Cour des comptes ne sauraient empêcher l’engagement d’actions disciplinaires ou pénales, ainsi que le stipule le premier paragraphe de l’article 111 de la loi 62-99 relatif au Code des juridictions financières, tel qu'il a été modifié et amendé.