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Dans ce numéro spécial, intitulé «Conjoncture internationale et nationale et perspectives de croissance- Année 2014», le CMC indique que les prémices d’un redressement de l’économie mondiale commencent à s’esquisser.
«La reprise de l’économie mondiale continue de se renforcer, tirée par les Etats-Unis, le Japon et le Royaume-Uni. La zone Euro présente des signes de sortie de la récession et la Chine montre également des signes de redressement, tandis que les perspectives demeurent faibles dans les autres pays émergents», peut-on lire sur ladite lettre.
En ce qui concerne l’économie nationale, les conjoncturistes du Royaume ont mis en exergue le profil baissier des tendances en 2013. Et ce, malgré une croissance approchant les 5% en 2013 contre à peine 2,7% en 2012.
Ils se sont interrogés sur l’absence d’une «nette embellie de la conjoncture économique». Car, selon leurs analyses, l’examen des données les plus récentes laisse apparaître un profil global en nette détérioration.
Comment expliquer ce paradoxe? Les hésitations à répétition de la politique économique n’auraient-elles pas effarouché une frange importante des opérateurs au point de les inciter à s’installer dans une logique d’attentisme en espérant des lendemains plus motivants ? Tant de questions auxquelles essaye de répondre ladite lettre.
Cette publication est revenue également sur la dynamique des exportations au Maroc et leur tendance haussière qui «se fait désirer». « Les impératifs de la compétitivité imposent à l’économie marocaine d’être en quête permanente de nouveaux marchés ou d’élargissement de parts au sein des marchés traditionnels», indique-t-elle.
Par ailleurs, le Centre s’est attelé aussi à une analyse du retour au système d’indexation et son incidence sur les coûts et le pouvoir d’achat. «La réactivation du système d’indexation en septembre dernier a induit une hausse importante des prix des principaux produits pétroliers liquides», précisent les experts du CMC.
«Le réajustement des prix des produits pétroliers devrait induire une hausse moyenne des coûts de production estimée à 0,7%. Il en résulterait une perte du pouvoir d’achat plus ou moins prononcée en fonction du comportement de l’offre et de la situation prévalant sur les marchés», concluent-ils.