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"Le CIO a mené il y a 15 ans des réformes dans de nombreux domaines (...) si une autre organisation sportive veut faire la même chose, nous n'aurions rien contre et même, nous le saluerions", a-t-il dit lors d'une conférence à Kitzbühel en Autriche, visant dans ses propos l'instance internationale du football.
Le CIO a été amené à reformer son fonctionnement et à exclure certains de ses membres après un scandale de corruption qui avait éclaté autour de l'attribution des JO d'hiver de 2002 à la ville américaine de Salt Lake City.
Les propos de M. Bach interviennent alors que les appels à la démission immédiate de Sepp Blatter de la tête de la FIFA se multiplient, notamment ceux de quatre des principaux sponsors de l'organisation.
Depuis le 27 mai et l'arrestation de plusieurs hauts responsables du football mondial dans un hôtel à Zurich (Suisse), sous l'impulsion de la justice américaine, sur fond de soupçons de corruption à grande échelle, la Fifa vit au rythme des révélations et des scandales.
M. Blatter, président démissionnaire mais qui a prévu de rester en poste jusqu'en février, est visé personnellement depuis fin septembre par une procédure pénale suisse pour un versement présumé illégal de 2 millions de francs suisse (1,8 million d'euros) en faveur de Michel Platini, président de l'UEFA (instance dirigeante du football européen) et favori, jusqu'ici, à sa succession.
Par ailleurs, Chung Mong-Joon a accusé Sepp Blatter d'essayer de le salir à travers sa commission d'éthique, dans une tentative de déstabilisation pour le forcer à retirer sa candidature à la présidence de la FIFA, mardi à Séoul.
M. Chung a affirmé devant la presse que la Chambre d'instruction de la Commission d'éthique l'avait injustement convoqué et que sa recommandation d'interdiction d'exercer toute activité dans le football pendant quinze ans était "indigne".
"On dit que la Commission d'éthique de la Fifa est le tueur de M. Blatter. Ils ne l'attaquent jamais, seulement ceux qui tiennent tête à M. Blatter", a déclaré M. Chung, ancien membre du comité exécutif de la Fifa.
Les enquêteurs estiment que Chung Mong-joon a tenté fin 2010 de faire pencher le vote pour l'attribution du Mondial de football 2022 en faveur de la Corée du Sud, alors candidate, en violation des règles de la Commission d'éthique.
Dans une lettre datant d'octobre 2010, Chung Mong-joon a proposé aux membres du Comité exécutif de la Fifa la création d'un fonds international pour le football (GFF) et la participation de la Corée du Sud à divers projets de soutien dans le monde, à hauteur de 777 millions de dollars jusque 2022.
"Aucune somme d'argent n'a été versée ni de faveurs personnelles distribuées en relation avec le GFF", a déclaré mardi M. Chung, ajoutant que la Fifa avait classé ce dossier en 2010 avant de le rouvrir récemment.
Dans le cadre de ce dossier, Mr Chung, membre de la famille propriétaire de Hyundai, risque une suspension de 15 ans, qui pourrait être assortie de quatre ans supplémentaires pour avoir diffamé la commission, précise-t-il, rapporte l’AFP.
Chung Mong-joon s'est déclaré fin juillet candidat à la présidence de la Fifa, dont l'élection du nouveau dirigeant est prévue le 26 février à Zurich. Se sont également déclarés candidats le président de l'UEFA Michel Platini, le prince jordanien Ali Bin Al Hussein ainsi que l'ancienne star du football brésilien Zico.