-
Premier Congrès africain de pédiatrie à Casablanca
-
Le Maroc plaide pour renforcer l’usage de l'IA dans l'enseignement
-
L'ouverture du SGG sur l'université à même de renforcer la connaissance du système juridique national
-
Sirha Lyon 2025 : Le Maroc en route pour le Bocuse d’or, les Coupes du monde de la pâtisserie et des traiteurs
-
La station de ski d'Oukaïmeden retrouve sa splendeur avec les premières chutes de neige
S’agissant de l’état des lieux, plusieurs lacunes entraveraient les efforts du Royaume malgré « l’existence d’une volonté politique et d’une adhésion nationale pour promouvoir les droits des enfants » et en dépit de « l’existence d’un Plan d’action national pour l’enfance, -Un Maroc digne de ses enfants pour la période 2006-2015».
Parmi ces lacunes, figurent « la méconnaissance des mécanismes existants», « l’insuffisance de l’information et de la communication », « la faible appropriation des droits de l’enfant par les acteurs, les enfants et les familles », « la faible dotation en ressources financières et humaines », « la faiblesse du suivi et de l’évaluation des actions entreprises et leur effet concret sur la promotion et la garantie des droits de l’enfant ».
Au-delà de l’état des lieux, l’étude propose plusieurs pistes susceptibles d’aider à la création du mécanisme national. De la conformité des mécanismes existants au Maroc aux principes de Paris, il ressort que le CCDH et Diwan Al Madalim seraient des institutions des droits de l’Homme conformes à ces principes. De ce fait, ces institutions pourraient constituer des structures pouvant abriter le mécanisme, mais avec mandat spécifique, assurant son indépendance, sa visibilité et son accessibilité. La possibilité d’auto-saisine reconnue au CCDH constituerait un réel avantage, outre son mandat assez large dans le domaine des droits de l’Homme, y compris les enquêtes et les investigations. Autre piste explorée, la possibilité de mettre en place ce mécanisme au sein de l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), sous réserve de la révision du statut de ce dernier et l’adoption d’un texte de loi garantissant l’indépendance administrative, financière et en ressources humaines, la permanence et fixant le mandat ainsi que les modalités de désignation et de nomination de la personne ou la commission en charge de ce dispositif.
Quel que soit le mécanisme de recours national, il devrait disposer de représentations locales accessibles aux enfants, estime l’étude.