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L’accord a été signé, mercredi dernier à Marrakech, entre le président du directoire du Groupe CAM, Tariq Sijilmassi, et le directeur général de Mirova, Philippe Zaouati.
Les objectifs de ce partenariat, signé en marge de la 22ème Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), qui s’est achevée vendredi 18, «sont en droite ligne avec les orientations de l’initiative Adaptation de l’agriculture africaine (Initiative AAA)», a indiqué la banque leader dans l'accompagnement des professionnels de l'agriculture et de la filière agroalimentaire.
A travers cet accord, les deux parties entendent améliorer l’accès au financement pour les projets qui contribuent à une meilleure adaptation de l’agriculture africaine aux changements climatiques et à la lutte contre la dégradation des terres.
Soulignons qu’en vertu de ce protocole, le GCAM s’engage à mettre ses outils et son savoir-faire à la disposition de partenaires dans les pays en développement africains et à soutenir le développement des projets d’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques, explique le Groupe bancaire dans un communiqué.
Pour la banque, la signature de cet accord est une nouvelle reconnaissance internationale dans ce sens que «ce protocole d’envergure vient consacrer le modèle de financement de l’agriculture et l’approche novatrice mis en place par le GCAM pour l’accompagnement et la promotion de l’agriculture», fait-on observer.
A ce titre, le groupe rappelle que le CAM a développé un modèle unique au monde qui permet le financement de toutes les exploitations agricoles, quels que soient leur taille ou leur profil de risque. Un modèle reconnu et primé par plusieurs institutions internationales, notamment par la «FAO, la Banque mondiale ou l’AFD qui l’ont audité et identifié comme un modèle innovant de financement de l’agriculture qui mérite d’être largement diffusé et partagé avec d’autres institutions de financement», se réjouit le top management du groupe».
Comme l’indique la même source, «Mirova est chargé de gérer un fonds public-privé (Fonds LDN) d’un montant cible de 300 millions de USD destiné à soutenir et à financer des projets de restauration et de gestion durable des terres».
Il est à rappeler que la filiale du groupe Natixis est partenaire de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (CNULCD) et de son département opérationnel, le Mécanisme mondial (MM), pour structurer puis gérer un fonds public-privé (Fonds LDN)». Lequel fonds est «destiné à soutenir et financer des projets de restauration et de gestion durable des terres permettant de contribuer à l’atteinte de la neutralité en termes de dégradation des terres (NDT) à l’horizon 2030, conformément à l’objectif de développement durable des Nations unies 15.3».
Grâce à son modèle d’intervention dans le monde agricole et rural, ses approches, ses outils et ses produits adaptés, «le GCAM propose aujourd’hui un vrai dispositif de transformation des financements internationaux privés ou publics en un nombre important de crédits destinés à toutes les catégories des agriculteurs avec une gestion optimisée des risques et une traçabilité des flux», assure-t-on.