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Le Bureau politique a débattu avec une grande préoccupation l’absence totale de lois organiques, considérant que le plan législatif établi par le gouvernement selon un agenda unilatéral peut être une tentative d’occulter le droit du Parlement à légiférer. Ce qui nécessite de tous les partenaires politiques de faire face à cette tentative de confiscation de ce droit, surtout que la pratique a montré clairement que le gouvernement ne met en oeuvre que les dispositions constitutionnelles qui servent ses intérêts. Et ce, comme l’atteste la loi relative à la nomination aux hautes fonctions, alors qu’il passe sous silence les grandes réformes, pour lesquelles les Marocains et les forces vives ont tant milité et qui nécessitent la promulgation de lois organiques. Ce qui a été confirmé par le travail accompli par le CNDH et le colloque organisé en fin de semaine par le secteur des avocats ittihadis. Lequel colloque a appelé à la nécessité de promulguer la loi organique relative à l’indépendance du pouvoir judiciaire, au statut des juges et au tribunal constitutionnel au sujet desquels l’USFP présentera des propositions de loi. Dans ce sens, le Bureau politique a décidé de convoquer le groupe parlementaire à la Chambre des représentants et celle des conseillers, et a laissé au Premier secrétaire le soin de fixer la date de la réunion, et ce en coordination avec les présidents des deux groupes parlementaires.
Le Bureau politique a examiné par la suite la question de l’institutionnalisation de la vie politique, tout en la liant à l’absence de lois organiques. Et de considérer que parler du concept de gouvernance sécuritaire en dehors de ces lois reste un slogan qui ne dessert pas les perspectives de l’édification des institutions consolidant l’Etat de droit confirmé par la Constitution. Ce qui augure d’une régression quant aux acquis dans les domaines politique, social, culturel et des droits de l’Homme.
Le Bureau politique a fait part de sa désapprobation à propos des législatives partielles qui ont eu lieu la semaine écoulée, caractérisées par l’instrumentalisation de la religion dans les campagnes électorales, à travers l’exploitation des mosquées. De même que les membres du BP ont dénoncé le recours à l’argent et au trafic d’influence, ce qui augure que le Maroc est toujours menacé dans son processus démocratique.
Dans le cadre de ses activités, le Bureau politique a évoqué l’importance de poursuivre les réunions et les coordinations avec les secteurs organisationnels et sociaux parallèles, ainsi que les autres partenaires. Et ce, dans la perspective de la constitution d’un front national issu de la revendication commune pour la préservation des acquis et la défense des grandes orientations en vue d’ancrer la justice et les libertés dans notre pays.
Les membres du Bureau politique ont accordé une importance accrue aux préparatifs du parti pour la commémoration par les Ittihadi(e)s de la Journée internationale de la femme, les 9 et 10 mars courant à Rabat. Ils ont également salué à cette occasion le militantisme de la femme marocaine et de l’ensemble des forces vives et progressistes qui, tout au long de l’histoire, ont défendu la cause féminine.