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Ce conseil qui a eu pour thème «L’opérationnalisation de la nouvelle Constitution est tributaire de profondes réformes politiques », a été encadré, outre le premier secrétaire adjoint du parti, par Abdelhamid Jmahri, membre du Bureau politique.
Fathallah Oualalou a tenu à rappeler, en premier lieu, les derniers développements qu’a connus le champ politique et la contribution de l’USFP à la dynamique politique qui a été couronnée par le vote massif des Marocains en faveur de la nouvelle Constitution avant de brosser un tableau de la situation dans le monde arabe marquée par les soulèvements des peuples appelant aux réformes politiques et changements des régimes dictatoriaux, les mouvements des jeunesses, etc.
Le Maroc qui avait opté pour les réformes et la réconciliation depuis un bout de temps, était prêt à faire face à cette situation et ce, en raison du capital militant des partis démocratiques qui jouissent d’une indépendance totale, de la pluralité et surtout de la bonne volonté Royale.
Il a mis l’accent sur la nécessité de faire le lien entre la réforme constitutionnelle et politique et de procéder à l’assainissement de la politique qui n’a cessé de régresser de manière tangible , particulièrement depuis les réformes politiques, économiques, sociales et culturelles auxquelles l’ USFP, à sa tête Abderrahmane Youssoufi, a énormément contribué .
Tout en soulignant les vraies raisons de cette situation qui avait nui à l’action politique, porté un coup dur au processus politique et mené à la désaffection électorale, Fathallah Oualalou s’est longuement arrêté sur les revendications relatives aux réformes constitutionnelles et politiques proposées par le XIII Congrès national du parti.
La loi électorale, le découpage électoral et l’adoption de la carte nationale, la lutte contre le recours à l’argent, le seuil sont autant de questions qui ont été soulevées par Fathallah Oualalou.
Pour sa part, Abdelhamid Jmahri a indiqué que des indicateurs de la mise en place et de l’opérationnalisation des réformes sont décourageants. Il pointe du doit l’hésitation des autorités administratives, l’absence de neutralité de certains de ces agents ainsi que l’intervention des forces de la prévarication. Il a appelé l’ensemble des Ittihadis à s’unir et constituer une force digne de la confiance des Marocains.
De son côté, Habib El Malki, membre du Bureau politique, a considéré, lors d’une réunion du conseil provincial de Khouribga, tenue le 21 août, que le contexte actuel dans lequel se dérouleront les prochaines élections est si différent des précédents. « C’est pourquoi, il nous faut, en tant que usfpéistes, être prêts à affronter les prévaricateurs hostiles au nouveau climat instauré par la nouvelle Constitution», a-t-il indiqué avant de préciser que ce même contexte actuel est également marqué par l’accroissement des mouvements de protestation qui expriment pacifiquement des revendications légitimes.
A ce sujet, El Malki a exhorté l’Etat à prendre en compte cette donne sociale en soulignant que le projet du groupe socialiste à la Chambre des représentants stipulant la mise en place d’une loi de Finances réflexive, s’inscrit dans le cadre d’instaurer un climat de confiance avant les prochaines échéances électorales.
Pourtant, El Malki a regretté que ce projet de loi ait été mal compris par certaines parties alors que son sens profond a été la création de l’emploi au niveau des secteurs public et privé et des grands établissements étatiques, afin de désamorcer la tension sociale et de donner à la nouvelle Constitution sa dimension sociale, juridique et politique. «Il faut donner des signes forts pour rassurer les jeunes », a-t-il martelé.
S’agissant des prochaines élections, El Malki a expliqué que l’USFP a adopté une nouvelle stratégie pour entamer sa prochaine campagne électorale, et ce pour plusieurs raisons : la participation du Conseil national des droits de l’Homme dans la supervision des élections ainsi que la société civile, l’adaptation de la proposition ittihadie de confier la présidence des commissions administratives à un juge et enfin la constitutionnalisation de la loi sur les partis politiques.
El Malki estime que le véritable vote sur la nouvelle loi suprême doit se traduire par une affluence record aux urnes le 25 novembre prochain sans oublier d’insister sur le fait que l’USFP ne va pas supporter le précédent … de 2007, car cela pourra menacer l’avenir du parti et de la patrie, a-t-il précisé.
En conclusion, le membre du Bureau politique a insisté sur la nécessité de resserrer les liens de la famille ittihadie et d’éviter les querelles intestines. Il a également demandé le soutien des mouvements sociaux et l’ouverture d’un dialogue avec l’ensemble des sensibilités politiques, à leur tête, la famille de la gauche.