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S’exprimant à cette occasion, le Conseiller de coopération et d’action culturelle adjoint à l’ambassade de France à Rabat, Jean-Pierre Mahoué, a souligné que ce festival propose une programmation de grande qualité et attire un large public, mettant en valeur la ‘’longévité et la notoriété’’ de cette manifestation artistique. M.Mahoué, également directeur général adjoint de l’Institut français-Maroc, a noté que le FICAM à la faveur de ses multiples facettes est ‘’devenu un véritable outil de coopération qui entre parfaitement dans les missions de l’Institut français-Maroc’’.
La cérémonie d’ouverture a, par ailleurs, été marquée par une série d’hommages rendus à de grandes figures internationales du cinéma d’animation en reconnaissance de leur ‘’imagination et créativité artistique’’. Il s’agit de l’Américaine Brenda Chapman, lauréate de l’Oscar du meilleur film d’animation en 2013 pour son film «Rebelle» et scénariste de grands succès des Studios Disney dont «Le Roi Lion», «La belle et la bête», «Le bossu de Notre Dame» et «Fantasia 2000». Du Japonais Sunao Katabuchi, auteur notamment du long-métrage « Dans un recoin de ce monde » présenté dans le cadre de la compétition internationale «Long Compet’ ». Parmi les personnalités honorées, il y avait également le Brésilien Carlos Saldanha, considéré depuis 1993, comme l’une des forces créatives des célèbres Studios Blue Sky. La liste des succès mondiaux qu’il a réalisés en est la preuve. On en citera les trois premières parties de la saga «L’âge de glace» ainsi que «Rio 1» et «Rio 2».
Nominé aux Oscars 2018, « Parvana, une enfance en Afghanistan » de la réalisatrice Nora Twomey a ouvert le bal de cette édition. Projeté en avant-première marocaine, ce film qui aborde sans détour mais toujours avec tendresse et simplicité les souffrances qui peuvent être celles des femmes et des enfants en Afghanistan a reçu un accueil triomphal. En effet, le long métrage raconte l’histoire de Parvana qui a 11 ans et n’a jamais connu son pays autrement qu’en guerre. Une guerre de cauchemar qui interdit aux femmes de sortir non voilées ou sans l’escorte d’un homme, père, frère ou mari. Assez grande pour être soumise à ces interdits, Parvana doit trouver une façon de les contourner. Car depuis que les talibans ont emprisonné son père, c’est sur elle que repose la survie de la famille.
Il est, par ailleurs, à noter que lors de cette soirée inaugurale, le Grand Prix Aïcha de l'animation (GPAA) a été remis à Abderrahman Kandili. En plus d'un chèque de 50.000 dirhams offert par la Fondation Aïcha pour pouvoir réaliser son projet d'animation, le jeune étudiant va bénéficier d'une résidence artistique d'un mois à l'Abbaye de Fontevraud en France, ainsi que d'une bourse de création, offerte par l'Institut français du Maroc. Ainsi le GPAA représente un véritable soutien à la création marocaine, révélant chaque année de jeunes artistes marocains et constituant un tremplin vers la professionnalisation. Le FICAM continue donc à accompagner l'émergence de la création marocaine du cinéma d'animation en abritant les deux prestigieuses compétitions internationales au Maroc et en Afrique dédiées au court et au long métrages d'animation avec un jury professionnel, composé cette année exclusivement de femmes.
Notons enfin que cette édition du FICAM, organisée par la Fondation Aïcha en partenariat avec l’Institut français de Meknès, se poursuit jusqu'au 21 courant, avec au programme plusieurs projections de films d'animation et des dizaines de rencontres, de tables rondes et de master class dédiées au grand public.