-
Une quarantaine de lauréats de la Faculté Hassan II à Gaza obtiennent leur diplôme
-
L'ANAPEC lance la première édition du Job Day
-
Conférence et exposition à Rabat sur l'histoire et la création philatéliques
-
Rabat reçoit le Prix d'honneur ONU-Habitat 2024
-
Précisions des administrations des prisons d'Al Arjat 1 et de Marrakech
Le dernier en date, la disparition d’une quinzaine d’adolescents âgés de 13 à 16 ans. Les conclusions de l’enquête judiciaire avaient confondu un certain « Didi El Ghorba». Ce voyou des temps modernes leur aurait promis, via le réseau social Facebook, une vie meilleure de l’autre côté de la Méditerranée, alors qu’il prévoyait de les soumettre à un réseau criminel. Ce plan machiavélique fut déjoué à temps, mais il en dit long sur le côté sombre des nouvelles technologies d’information et de communication.
Ainsi, le Royaume, considéré à l’échelle africaine comme le second pays ayant le taux de connectivité le plus élevé, notamment grâce à ses désormais 19 millions de citoyens connectés, a décidé de mener le combat contre les sombres tréfonds du Web, de concert avec l'adhésion du Maroc à la Convention de Lanzarote sur la protection des enfants contre l'exploitation et les abus sexuels,en dégainant le programme e-Salama.
Le ministère de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du Développement social, convaincu de l’importance de ce programme pense qu’il répond aux attentes de tous les acteurs relatifs, notamment à la sensibilisation quant à ce phénomène et au renforcement des mécanismes de prévention ainsi qu’à la promotion et la coordination entre toutes les personnes œuvrant dans ce domaine. Il a par la même occasion, fait observer que le diagnostic, auquel ont participé les enfants eux-mêmes, aurait démontré la recrudescence des accès non-sécurisés des enfants aux nouvelles technologies et la vulnérabilité des mécanismes de notification et des programmes de protection.
En plus des outils de notification et de soutien, en partenariat avec les médias (radio, télévision, YouTube,…), le programme "e-Salama" repose sur de multiples piliers relatifs aux services de protection : le renforcement des capacités des forces de sécurité dans le domaine de la lutte contre l'exploitation sexuelle et contre les contenus qui portent atteinte aux enfants, le soutien des initiatives sociétales en organisant des campagnes de sensibilisation et de débats publics pour informer les citoyens de l'importance de la protection des enfants des dangers d'Internet, la création d’ applications programmées et faciles d'accès pour protéger les enfants et élaborer un protocole dédié à la prise en charge des enfants victimes d'Internet.
À la lumière de ces éléments, il est clair que ledit programme vise à créer une dynamique de coopération ayant pour but la protection contre les usages non sécurisés d’Internet et structurer les différents engagements des acteurs actifs dans le cadre de la protection des enfants, tout en impliquant la société civile et le secteur privée. Aussi, vise-t-il à la mise en place du programme national exécutif de la politique publique intégrée de protection de l'enfance, et ce par l’application d’un plaidoyer dédié à cet effet, grâce à l’instauration d’un cadre global et harmonieux, mais aussi, prendre des précautions à l’échelle nationale dans le domaine de la protection des enfants sur la Toile en offrant des formations aux parents et enseignants.