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Cette analyse, qui aspire à apporter moult réponses, a été confiée au cabinet international OpinionWay AfricaMetrics, ont dévoilé les responsables de l’OMB lors d’une conférence de presse organisée récemment à Casablanca. Ainsi, de la question si les Marocains sont heureux dans leur travail à celle qui s’intéresse aux sources de satisfaction et d’insatisfaction au travail en passant, de prime abord, par la définition du bien-être au travail ainsi que par l’interrogation sur si les Marocains se sentent en sécurité dans leur travail, la liste des principales questions auxquelles aspire de répondre l’étude nationale sur le bien-être au travail est loin d’être, en effet, exhaustive.
«Au sein de l’Observatoire marocain du bonheur, nous avons la volonté de participer, à travers différentes actions, à développer l’épanouissement des Marocains. Le bien-être au travail est un premier chantier que nous jugeons important vu la place qu’a le travail dans le quotidien du Marocain», a annoncé d’emblée Fatima Zahra Bensalah, présidente de l’Observatoire marocain du bonheur.
Et de faire savoir, dans la foulée, que son association à but non lucratif, dédiée à l’étude, l’analyse et la compréhension des multiples sources et facettes du bonheur chez les Marocains, ambitionne, partant, de lancer un débat national sur le bonheur sous ses différents aspects et composantes rappelant que, l’association, fondée en novembre dernier, a tenu son assemblée générale constitutive et que le bureau s’est, de suite, penché sur le développement d’un plan d’actions quinquennal de travail.
Mme. Bensaleh a, dans ce sens, mis en exergue que la première action effective de l’OMB est le lancement d’une étude nationale sur le bien-être au travail.
La présidente de l’OMB a aussi expliqué les raisons du thème de l’étude notant que le travail occupe une place importante dans l’épanouissement de l’être humain et dans sa quête du bonheur. «Il constitue une préoccupation majeure qui participe grandement à la stabilité et l’équilibre de l’individu», a-t-elle fait ressortir précisant qu’étudier les sources du bien-être au travail permettra d’éclaircir des zones d’ombre qui n’ont jamais été traitées sur le plan national. Et de souligner que les résultats de cette enquête apporteront des réponses aux employeurs qui ont un grand rôle dans le bien-être des travailleurs, relevant que les résultats pourraient également définir les conditions de travail idéales pour les Marocains ainsi que de permettre de tracer un canevas des éléments qui participeraient à l’épanouissement du travailleur et à l’amélioration de la qualité de sa vie professionnelle.
Quant à la méthodologie de l’étude, Mme Bensaleh a indiqué qu’elle s’étalera sur deux phases, celle qualitative qui compte une vingtaine d’entrevues individuelles en profondeur de 90 minutes chacune et celle quantitative, qui, elle, se basera sur un échantillon représentatif de 1200 adultes âgés de plus de 25 ans travaillant dans les secteurs privé, public, agriculture, artisanat ainsi que dans les professions libérales.
Pour mémoire, les objectifs de l’OMB, insiste pour rappeler Mme. Bensaleh, ont trait à la participation à l’amélioration du degré du bonheur des Marocains et de la promotion de la culture du bonheur. Et d’ajouter, dans ce sens, qu’il compte œuvrer aussi bien sur les plans social et économique que culturel, à travers notamment le soutien et la promotion de la recherche scientifique et les études autour du bonheur et ses différentes composantes.