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«Les travaux du congrès se sont déroulés dans un climat serein, et toutes les commissions se sont acquittées avec responsabilité de leurs missions », a déclaré Ibrahim Baamarani, élu président du congrès.
L’âme du militant tunisien Choukri Belaid assassiné il y a quelques semaines a plané sur le congrès. Ce crime rappelle l’assassinat en 1975 d’Omar Benjelloun, l’artisan du mouvement syndical au Maroc, par des membres de la « Chabiba Islamiya ». C’est pour cette raison que les congressistes ont scandé des slogans condamnant l’assassinat politique et la volonté manifeste de vouloir museler les voix appelant à la liberté : «Criminels, criminels, les assassins de Belaid et Benjelloun ».
L’ouverture du congrès vendredi dernier a été marquée par la présence des membres dirigeants de la FDT dont son secrétaire général Abderrahmane Azzouzi, des délégations des syndicats nationaux et internationaux. En plus des leaders des partis politiques dont notamment le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, et des délégations du parti du Congrès national ittihadi et du Parti socialiste unifié.
Dans son allocution, Driss Lachgar a plaidé pour l’unité des forces sociales pour faire face aux politiques des nouveaux gouvernants qui portent atteint aux acquis du peuple marocain tant sur le plan politique, social et économique. «Dépassons nos égoïsmes, nos dissensions et nos divergences, car nous n’avons aucun choix après que les rapports de force se sont inversés en faveur des forces rétrogrades et obscurantistes », a-t-il assuré. Et d’ajouter : «Même les acquis réalisés durant le gouvernement de l’Alternance et le rôle qu’il a joué dans la transition démocratique dans notre pays par l’annulation du dahir de 1935, plus connu sous le nom « dahir tout ce qui est de nature à », l’élargissement des libertés publiques, et la garantie du droit de protestation et de manifestation, tous ces acquis dont également les acquis sociaux et économiques, ont malheureusement connu des régressions dangereuses ».
Pour sa part, Allal Belarabi, membre dirigeant de la CDT, a appelé à l’unité pour faire bloc contre le gouvernement qui manque de visibilité. Pour preuve, le ministre de l’Education a précisé dans une réunion officielle avec le syndicat qu’il ne disposait pas d’un plan de réforme claire.