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A la fin de la semaine passée, l'Union de l'action féminine (UAF) a réuni son bureau exécutif pour débattre longuement de "la campagne qui vise les femmes marocaines dans les téléfeuilletons arabes". "Il s'agit d'un complot ourdi par des parties rétrogrades, conservatrices et ayant du mal à apprécier à leur juste valeur les acquis du Maroc en matière de promotion des droits des femmes (...) Présenter une image erronée de la femme marocaine et ne reflétant aucunement la réalité illustre le caractère purement mercantile et de mauvaise facture de certaines productions artistiques ayant pour seul objectif la réalisation de gains aux dépens de la dignité féminine", indique le communiqué de condamnation signé de l'UAF. "C'est pourquoi nous avons décidé de créer l'Observatoire marocain pour la promotion de l'image de la femme dans la presse. Composé d'hommes et de femmes des médias ainsi que de défenseurs des droits de l'Homme, cet Observatoire aura la délicate mission de lutter contre les stéréotypes portant toutes les formes de discrimination à l'égard des de Marocaines", explique une activiste de l'Union de l'action féminine.
Le dessin animé koweïtien- "Bu Qatada et Bu Nabeel"- a provoqué d'abord les foudres du gouvernement marocain. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération avait de manière très prompte réagi contre ce dessin animé que diffuse la chaîne de télévision privée El Watan.
Et si aussi bien le Koweït que la télévision privée diffuseur de ce dessin animé, objet du délit, ont exprimé leurs "vifs regrets", condamnation et indignation continuent de faire rage dans les rangs de la société marocaine.
La communauté des internautes a ainsi décrété une mobilisation virtuelle sur le réseau social "Facebook" pour donner libre cours à sa colère contre ce dessin animé "insultant pour la femme marocaine et le Maroc". La chaîne de télévision El Watan a été inondée de mails de protestation. Certaines informations -impossibles à vérifier- font même état du piratage par un hacker marocain du site de la plus haute autorité de l'Emirat du Koweït.
Et mardi 7 septembre, le Forum des journalistes marocains à l'étranger, dont le siège est à Dubaï, a, à son tour, réagi pour condamner "toutes les formes de diffamation et d'atteinte à la dignité de la femme marocaine". Après avoir visionné un épisode du dessin animé "Bu Qatada et Bu Nabeel" et de la série égyptienne "Al Aar", les membres du Forum ont dénoncé cette "atteinte à l'image du Maroc et de la Marocaine". "Il faut poursuivre en justice les responsables de ces productions télévisées, conformément au droit international privé. Toutes les parties qui s'estiment lésées ont le devoir de réclamer des dommages et intérêts ", soutient un membre du Forum des journalistes marocains exerçant à l'étranger.
Diffamation, atteinte à la dignité des Marocaines, dénigrement de citoyens. L'humour et la caricature même à travers un dessin animé n'autorisent pas l'insulte. "Tous les experts en images vous le diront. Le dessin animé est aujourd'hui une force de frappe et un vecteur idéal pour diffuser des messages. Il est souvent utilisé pour les campagnes de sensibilisation. Américains et Japonais ont d'ailleurs appris la leçon. Leurs dessins animés que nos enfants consomment sans modération sont truffés de messages et de valeurs d'ailleurs. Qu'on ne vienne pas dire que le dessin animé koweïtien qui a suscité toute cette polémique est juste une caricature et rien d'autre", conclut ce spécialiste en communication.