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La couche d’ozone sert de bouclier à la Terre, en la protégeant notamment des rayons ultra-violets, particulièrement nocifs. Au cours de ces dernières années, elle s’est largement affinée à cause de la présence de chlore et de brome dans l’air. Ces deux éléments chimiques sont, en effet, réputés pour éroder rapidement les molécules d’ozone.
Toutefois, après observation, des chercheurs de la NASA se sont aperçus qu’en 2013, le trou dans la couche d’ozone semble plus petit que les années précédentes. Selon l’agence spatiale, cette année, la taille moyenne du trou était de 21 millions de kilomètres carrés. En comparaison, en 2006, ce chiffre atteignait 25,8 millions de kilomètres carrés. Les scientifiques estiment que la météo locale est responsable de ce rétrécissement. En effet, traditionnellement, les trous de la couche d’ozone se forment en Antarctique lors du printemps (août et septembre).
Or, cette année, ils ont été particulièrement doux. “Au début de l’année, la couche d’ozone rétrécissait nettement. Mais, grâce aux températures au-dessus des moyennes saisonnières dans le bas de la stratosphère de l’Antarctique, le trou de 2013 s’est légèrement réduit par rapport à ceux des autres années observés depuis 1990”, explique Paul Newman, scientifique atmosphérique spécialisé dans l’ozone à la NASA, dans un communiqué.
Depuis les années 1970, la NASA mais aussi la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) suivent de très près la taille du trou dans la couche d’ozone. En 1987, à la suite du Protocole de Montréal, de nombreux pays ont nettement réduit leurs émissions de certains produits chimiques, comme le chlore et le brome. Désormais, la taille de l’ouverture de la couche d’ozone dépend majoritairement de facteurs météorologiques plutôt que des émissions de produits réduisant la présence d’ozone.
Selon la National Ozone and Atmospheric Administration, les niveaux de chlore dans l’air dans les régions polaires ont atteint des sommets au début du siècle. Actuellement, ils montrent plutôt des signes de déclin. Toutefois, la taille du trou de la couche d’ozone, au cours d’une année particulière, ne permet pas de déterminer si la ‘guérison’ de la couche d’ozone a débuté. En 2012 déjà, le trou de la couche d’ozone était considéré comme la seconde plus petite ouverture depuis 20 ans.
Les trous dans la couche d’ozone se forment lorsque le Soleil recommence à apparaître après plusieurs mois de nuit hivernale. Les vents circulaires du pôle emprisonnent l’air froid au-dessus du continent. De leur côté, les réactions à la lumière solaire, incluant des nuages de neige ainsi que du chlore émis par l’homme commencent à éroder l’ozone. La plupart du temps, les conditions menant à la réduction de l’ozone s’atténuent au début du mois de décembre, lorsque les trous saisonniers se referment. En 2013, la taille quotidienne maximum de l’ouverture a été atteinte le 16 septembre dernier, avec 24 millions de kilomètres carrés, soit l’équivalent de l’Amérique du Nord. Le trou de la couche d’ozone a connu son ouverture maximale (depuis le milieu des années 90) le 9 septembre 2000 avec 29,9 millions de kilomètres carrés.