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S’exprimant à l’ouverture du 1er Forum des Banques d’Afrique (Africa Banking Forum) initié par I-Conférences, en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Financial Services Volunteer Corps, Chaibainou a souligné la nécessité pour les banques africaines de rompre avec le système bancaire classique et d’œuvrer en vue de relever les défis imposés par la concurrence en matière de financement des PME. Et de poursuivre que les établissements bancaires sont, plus que jamais, tenus d’être au diapason des nouveautés survenues en matière des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), étant donné leur rôle dans l’amélioration de la qualité des services et dans l’augmentation du nombre des bénéficiaires de ces prestations y compris les catégories sociales démunies.
Robert Zegers, Expert en PME au département du secteur privé à la BAD, a fait remarquer que le continent africain fut épargné des effets de la crise économique et financière internationale et ce, en raison des réserves qui marquent les transactions et les opérations de ses institutions financières, estimant que l’Afrique n’est pas à l’abri de la récession, laquelle se traduira dans les 10 années à venir, par une baisse du PIB.
M. Wiliam. C. Fellows, directeur du programme Financial Services Volunteer Corps (Maroc), a estimé, de son coté, que les banques sont appelées à offrir les liquidités pour assurer une meilleure pérennisation de la fluidité des micro-crédits.
Il a relevé que la diminution des dépenses supportées par les clients et l’élargissement du champ des bénéficiaires des prestations de service offertes par les banques demeurent tributaires de l’adoption par ces institutions de systèmes fondés sur les nouvelles technologies.
Quant aux autres intervenants, ils ont mis l’accent sur la nécessité du changement de l’état d’esprit dominant au sein des banques africaines afin que ces dernières puissent attirer de larges couches sociales, notamment celles issues de milieux défavorisés.
Ils ont fait savoir également que le développement du continent africain relève d’abord du financement des projets, petits et grands, et de l’accompagnement des PME pour asseoir des économies viables dans les pays africains, estimant que cette mission d’accompagnement doit échoir au secteur bancaire africain, en pleine mutation, pour désormais, devenir un ensemble d’instruments et d’institutions financières capables de subvenir aux besoins en financement et de jouer leur véritable rôle dans le développement de l’Afrique. Ils ont tenu à indiquer également que le développement de la banque en Afrique se heurte souvent au faible taux de bancarisation structurellement observé auprès de la clientèle en particulier, estimant que le potentiel de croissance pour la banque de détail n’est pas négligeable, notamment sur les activités de “banque au quotidien”.“Le décollage du taux de bancarisation permettrait non seulement aux établissements d’élargir leurs sources de revenus, mais surtout de s’adresser à une base clientèle plus large, à même de développer les services para-bancaires”, ont-ils expliqué.