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Le grand défi auquel les citoyens sont désormais confrontés, à l’intérieur, est celui de la participation effective aux prochaines échéances électorales. Si nous ne réussissions pas à élire aux instances législatives du pays, une élite capable de transformer l’essai que nous venons de marquer, nous aurions alors manqué notre rendez-vous avec l’histoire et l’avènement d’une ère politique totalement nouvelle serait ajourné d’une période de cinq à dix ans au moins !
Les défis extérieurs quant à eux sont nombreux et plus difficiles à affronter puisqu’ils ne relèvent pas exclusivement de notre volonté ou de notre action.
Notre force face à ces problèmes exogènes qui engagent notre avenir, sera directement proportionnelle à notre cohésion nationale et à l’abandon définitif de la politique de l’autruche.
Le Maroc a un énorme chantier à bâtir en commun avec ses frères et voisins, une œuvre grandiose, vitale, inscrite dans sa loi fondamentale: l’édification du Maghreb arabe.
Ce projet ne saurait aboutir sans un règlement définitif du conflit du Sahara qui dure depuis 35 ans avec son cortège de malheurs.
Je vous invite à une réflexion sereine, sans passion, objective pour aider à la recherche d’une ébauche de solution à cette question préoccupante qui ne sera jamais, je dis bien jamais, réglée en dehors de son cadre naturel.
La question nous concerne au premier degré. Ni les Nations unies, ni les grandes puissances, ni l’Union africaine, ni la Ligue arabe ne peuvent la régler.
La solution est maroco-marocaine. Il faut se donner l’envie, la volonté et les moyens de la régler car le linge sale se lave en famille, le nôtre ne fait pas exception.
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