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Sitôt installé dans ses nouvelles fonctions, le directeur général a sorti des tiroirs ce Plan que l'ensemble des partenaires sociaux de l'entreprise ont rejeté en bloc. Il a également donné ordre au directeur des ressources humaines d'adresser des convocations à tous ceux dont le profil ne lui plaît pas, soit 300 employés environ au lieu de 1200 préalablement visés par ce dégraissage. Il est entendu que, parallèlement, cette société délégataire du transport urbain a lancé une campagne pour le recrutement de tous ceux qui n’ont pas de la précarité que Mdina bus veut élever au rang de sacerdose.
En réaction à cette nouvelle situation tendue au sein de l'entreprise, les syndicats, comme par le passé, disent non à ce plan social, nous a déclaré un syndicaliste. Ce denier a menacé même d'avoir recours à quelque acte grave et désepéré au cas où il serait contraint au départ avec une misérable pension de retraite de quelque 700 DH.
Pour un autre responsable syndicaliste, "le fait que Mdina bus qui était censée satisfaire les revendications de ses employés, revienne à la charge constitue un abus de pouvoir". Le soi-disant départ volontaire que Mdina bus veut relancer pour se débarrasser de 300 employés de la défunte Régie autonome des transports en commun (RATC) est qualifié par le même syndicaliste d’arbitraire puisqu’il s’agit d’un licenciement collectif sans autorisation des autorités compétentes.
A rappeler que Mdina bus n'a pas encore réglé les arriérés des cotisations mensuelles dus à la CIMR, à la CNSS, à la CNOPS et à la RMA Watanya ni appliqué la décision gouvernementale relative à l’augmentation des salaires.