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D’après des témoignages, les habitants de l’une des maisons sinistrées ont ressenti des tremblements et ont eu juste le temps de quitter les lieux échappant à une mort certaine. Ce qui a constitué un signal d’alarme pour les autres voisins qui se sont retrouvés dans la rue. Une vive tension s’est installée parmi les habitants qui déplorent cette série noire de catastrophes qui continue de s’abattre sur eux. Le drame de Bourgogne ayant fait plusieurs victimes est encore vif dans toutes les mémoires.
Quand pourra-t-on voir le bout du tunnel ? Pas de sitôt apparemment. En effet, l’un des principaux acteurs qui devait assurer la mission de rénovation et de réhabilitation urbaine des quartiers de l’habitat menaçant ruine, a failli à sa mission. Il s’agit, en l’occurrence de la Société nationale d’aménagement communal (SONADAC). Elle devait veiller au relogement des familles résidant dans cette partie de l'ancienne médina, dans des appartements, et procéder par la suite à la réalisation d'un quartier digne du centre-ville de la métropole économique et de la mégapole qu'est Casablanca.
« Force est de constater cependant, non sans amertume, que, 23 ans plus tard, la problématique a pris beaucoup plus d'ampleur avec l'augmentation du nombre de familles à reloger du fait du remembrement familial et de l'aggravation de l'état des maisons concernées », comme l’a confié à Libé Kamal Daissaoui, président de l’arrondissement Sidi Belyout. Et d’ajouter: «D'ailleurs la SONADAC a autrement contribué à cet état de fait au niveau notamment des zones devenues sa propriété et qui allaient se transformer en véritables points noirs; leur vacuité en a fait des lieux d'insécurité et de refuge pour pratiques dangereuses et malsaines, en plus du risque d'effondrement certain qu'elles représentent ou qu'elles engendrent».
A rappeler que ladite société, filiale de la CDG, s’est trouvée sous les feux des projecteurs du fait de l’échec cuisant qu’elle a essuyé dans la réalisation du méga-projet de l’Avenue Royale à Casablanca, et ce en dépit du budget conséquent qui avait été alloué à cette opération. La Cour des comptes a d’ailleurs établi un rapport accablant à son encontre. L’essentiel des griefs retenus se rapportent à la gestion des ressources financières et des chantiers dont l’entreprise a la charge. Une affaire qui continue à défrayer la chronique.