« Nos résultats démontrent que certaines mutations génétiques sur Shank3 sont à la source d'un nombre significatif de cas de schizophrénie », explique le Dr Guy Rouleau, Directeur de Recherche au CHU Sainte-Justine de Montréal.
Les mutations observées sur ce gène altèrent en fait la forme des cellules nerveuses. Elles pourraient aussi être en cause dans le développement de l'autisme. « Nos récents travaux tendent à penser qu'il existe effectivement un lien de nature génétique entre ces deux maladies du développement nerveux », enchaîne l'auteur. Il suggère enfin que ce gène pourrait être impliqué dans d'autres maladies cérébrales.