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Bien d’autres cas quoique moins dramatiques, vont dans le même sens, celui d’un football qui n’en finit pas de se chercher.
Tel ce KAC qui a passé le plus clair de son temps à se déchirer, avec des problèmes de gestion, d’adhésions ou de joueurs eux-mêmes.
Les clans formés par-ci et par-là n’étaient pas pour arranger les choses bien au contraire. A telle enseigne que les tribunaux ont dû se mêler de ce qui aurait dû ne pas être de leur ressort si on s’était limité au seul volet sportif. La crise du KAC aura cependant donné des idées à quelques politiques soucieux de donner de l’éclat à une lanterne qui commence à se faire de plus en plus terne.
On pourrait aisément citer les 16 clubs de l’exercice qui ont tous et sans exception fait plus ou moins, preuve d’un manque de professionnalisme.
Et ce n’est pas une fédération pas professionnelle pour un rond qui aurait pu rectifier le tir.
On a eu à subir, non sans amertume, le trop petit profil d’un club qui a de tout temps fait honneur au football marocain et qui a tout pour servir de modèle. Au lieu de cela, l’ASFAR s’est embourbée dans les problèmes d’une valse effrénée d’entraîneurs et de joueurs trop gâtés dont certains se prenaient pour des Messi et des Messie du football national, voire plus.
Le WAC également est pourvu de tout pour donner l’exemple, sauf que les gros moyens n’ont pas été utilisés à bon escient. Les recrutements se sont faits coûteux mais trop peu inspirés. Normal puisque ceux-ci doivent obligatoirement être l’œuvre de techniciens confirmés. Le résultat final a prouvé le gros ratage à ce niveau.
Et comme on ne peut pas parler du Wydad sans parler du Raja, il ne serait peut-être pas superflu de rappeler que les Verts également ont continué de patauger dans un amateurisme primaire. Oublions tous ces recrutements ratés avec des joueurs payés à prix d’or sans que cela ne se reflète sur le terrain. Mais comment ne pas rappeler, entre autres bêtises, cette gifle assenée par Souleimani à un coéquipier, ou ce savon passé à l’entraîneur à l’issue du même match, par Salhi ? Le comble, c’est que ces vils actes indignes de joueurs de quartiers sont restés impunis.
Une question pour finir : à quoi ressemblerait la saison à venir ?