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La sagesse et la flexibilité dans la gestion sont les facteurs qui accélèrent la relance de l'économie nationale après la crise, sans précédent, liée à la pandémie de la Covid-19, a affirmé le chef du département Économie et gestion à la Faculté de droit de Salé, Mohamed Karim.
M. Karim, qui était l’invité de l’émission matinale de la Radio d'information marocaine "RIM RADIO", a relevé que le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a réussi en peu de temps à amortir le choc grâce à la décision du Souverain de mettre en place le Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du coronavirus qui a permis de mobiliser plus de 36 milliards de dirhams, rapporte la MAP.
Les sages décisions prises dans le cadre de la gestion de cette pandémie ont contribué au rétablissement progressif de l’économie nationale malgré les faibles performances du secteur du tourisme, a-t-il souligné, notant que parallèlement à la décision de fermeture, des mesures ont été mises en place afin d'assurer la continuité de l’activité économique et la création d’emplois, tout en évitant une aggravation de la crise sanitaire qui aurait de graves répercussions sur la société et l'économie.
M. Karim, également membre du comité scientifique du réseau international Ecomod, a, de même, fait observer que la transformation rapide et l'adaptation de certains secteurs productifs aux exigences engendrées par la pandémie, ont contribué à l’amélioration de la production nationale de certains produits et ont donc permis de réduire les importations, citant à cet égard l’émergence d’une industrie nationale des équipements médicaux.
Par ailleurs, il a relevé que le Maroc a entamé la deuxième phase des réformes basées sur l'investissement dans le capital humain et la promotion de la recherche scientifique, après une première phase dédiée à l’investissement matériel et la réforme de la Caisse de compensation et de la gestion des salaires, notant que cette nouvelle orientation pourrait contribuer à atteindre la croissance économique escomptée. Dans ce sens, l’expert a rappelé l’importance du rapport élaboré par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) qui a insisté sur la nécessité de l’investissement dans le capital humain et de la mise en place d’une programmation budgétaire triennale pour la période 2022-2024 adoptée par le Maroc en vertu de la loi organique 130-13.
L'économiste a, en outre, salué les efforts déployés dans le cadre du chantier Royal de la généralisation de la couverture sociale, le qualifiant d’une "véritable révolution sociale".